Parcours d'art contemporain en vallée du Lot
Le parcours d'art contemporain en vallée du Lot invite les artistes à présenter leurs oeuvres dans 13 lieux: les sites naturels et villages situés entre les Maisons Daura, résidences internationales d'artistes situées à Saint-Cirq-Lapopie, et le Centre d'art contemporain, lieu d'expérimentation artistique à Cajarc.
L'édition 2013 présente le travail de 6 artistes en résidence, en cherchant à mettre en résonance les champs d'investigation respectifs des artistes et la préoccupation d'un territoire à révéler.
Fredy Alzate (Medellin, Colombie) s'intéresse aux rapports entre nature et urbanisation: ses installations viennent se greffer à des éléments d'architecture moderniste (pont de l'ancienne voie de chemin de fer) et traditionnelle (granges agricoles) révélant autrement le paysage.
Chad Keveny (Dublin, Irlande / Toulouse), pour qui la peinture est un moyen de rencontre avec les gens, a convié les habitants à poser dans son atelier, tout en échangeant avec eux sur la question du patrimoine. L'artiste place sa pratique au croisement des histoires: celle plus officielle d'un territoire et celles plus subectives des individualités.
Damien Marchal (Rennes) travaille sur différentes problématiques liées au son et aux influences qu'il peut avoir. Il réalise dans une grotte, une peinture pariétale représentant le point de rupture acoustique de la pierre. Le rapport à l'abri est au refuge est au coeur de sa réflexion.
Natacha Mercier (Lombez) s'intéresse aux Vanités. Elle développe une interrogation sur la manière de regarder la peinture. Dans le même sens et pour appuyer le rapprochement entre préciosité et acte rebelle, elle customise deux véhicules installés en pleine nature.
Daniel Perrier (Nantes / Paris), passionné de cinéma et d'anthropologie, fait rejouer de mémoire une scène du film Les 7 Samouraïs de Kurosawa à des adolescents de la région, occasion de relever des questions sur l'altérité et la peur. Ses installations sur plusieurs sites du parcours suggèrent un cheminement décalé, tant dans le temps que dans l'espace.
Yuhsin U Chang (Taïwan / Paris) cherche à faire valoir le principe d'une transformation cyclique et inéluctable des matériaux et des formes, de l'inerte au vivant et inversement. Elle construit une sorte de grand vortex avec des morceaux d'écorce collectées, les forces en tension dans cette scultpure traduisant le principe d'une métamorphose. Elle investit également l'espace structuré d'une peupleraie pour une installation inédite avec de la laine brute.
Tarifs :
Entrée libre