Marion Tampon Lajarriette

Sur l'invitation de Christian Bernard et de Régis Durand, la galerie Sollertis est heureuse de participer pour la première fois au Printemps de Septembre. A cette occasion, nous présenterons les travaux récents de Alain Huck à la galerie et les dernières vidéos de Marion Tampon-Lajarriette à l'espace Marvejol, nouvel espace investit pour l'occasion. L'activité de Marion Tampon Lajarriette consiste essentiellement à réinvestir les chefs d'oeuvre du cinéma, et à intervenir sur l'unité de leur image ou de leur déroulement temporel. Dans le cadre bien défini du film pré-existant, elle ouvre d'autres espaces-temps possibles, d'autres modes de navigations, des chemins de traverse où le flâneur peut déambuler sans but ni repère, sans contrainte ni limite. La Visionneuse, par exemple, nous permet d'explorer les paysages mystérieux du célèbre film d'Andrei Tarkovski Stalker. Grâce à un joykstick, cette vidéo interactive invite le spectateur à se déplacer librement à travers la « zone interdite ». A l'inverse, Caméra 1, Plan 8 ne reconstitue aucun décor, aucune mise en scène mais un mouvement de caméra. Ici, Marion Tampon Lajarriette a esquissé la minutieuse carte des déplacements de caméra du film La Corde. L'artiste réitère la prouesse technique d'Alfred Hitchcock consistant à ne faire apparemment qu'un seul plan-séquence pour la totalité du film et l'applique à une vidéo d'animation représentant une étendue d'eau. Marion Tampon Lajarriette