Margaux Bricler
Vue d'exposition
Courtesy de l'artiste et Michel Rein, Paris/Brussels
© William Gaye
« Je m’allongeai à ce moment là dans l’herbe, le crâne sur une grande pierre plate et les yeux ouverts juste sous la voie lactée, étrange trouée de sperme astral et d’urine céleste à travers la voûte crânienne formée par le cercle des constellations : (...) un oeuf, un oeil crevés ou mon propre crâne ébloui et pesamment collé à la pierre en renvoyaient à l’infini des images symétriques. » Georges Bataille, Histoire de l’oeil, 1928
C’est d’une dédicace inscrite dans un livre que naît la fragile structure de la première exposition personnelle de Margaux Bricler. Sur une page presque blanche, une main rapide et mystérieuse a déposé un triptyque de noms qui fonctionnent tels des symboles métaphoriques ouverts à l’interprétation : un oeuf, un caillou, un chat.