Ljuba

Ljuba (Alekse Lubomir Popovic dit) est né à Tuzla en Yougoslavie en 1934. À Belgrade, il  étudie à la Faculté d’Histoire de l’Art, à l’Académie des Arts Décoratifs puis à l’Académie des Beaux-Arts, et participe à des expositions de groupe : "Nouvelles Formes de Surréalisme et de Relationnisme", "Le Rêve et l’imagination"… Après un premier voyage à Paris en 1959, passé en grande partie dans les musées et galeries, il s’y installe définitivement en 1963.

Très tôt, il rencontre René de Solier qui devient un soutien inconditionnel de son œuvre, écrit sa première monographie et le présente à André Pieyre de Mandiargues. À partir de 1970, Anne Tronche découvre son travail et l’apprécie lors de nombreuses expositions qui ont lieu à Paris, Bruxelles, New York, Munich et bien sûr à Belgrade où il conserve toujours des attaches. 

Proche de l’univers surréaliste, Ljuba participe à de nombreuses expositions collectives autour du surréalisme à l’initiative de Philippe Soupault, Patrick Waldberg, Sarane Alexandrian, José Pierre et récemment Georges Sebbag.

Dans ses tableaux, souvent de grands formats, fourmille un monde fantastique : êtres hybrides évoluant dans des villes mortes remplies de colonnes ou dans des forêts luxuriantes peuplées d'animaux fabuleux. Au premier plan se détachent, sur des fonds obscurs, des femmes dans des poses alanguies qui sont le sujet principal de la composition. 

Cette exposition est la septième consacrée à l’œuvre de Ljuba que les deux galeries de Thessa Herold ont organisé avec à chaque fois comme support, soit un livre, soit un catalogue.

Cette manifestation est accompagnée d’un catalogue comprenant des textes d’Anne Tronche et de Mathilde Marchand et la reproduction des œuvres exposées.