Les jardins oubliés
Rencontrer l’aura des ruines. L’évocation d’une cosmogonie. C’est cet aspect que recouvrent
les oeuvres de Charles Le Hyaric, présentée à la galerie Claudine Papillon en Mars.
Le monde qu’elles offrent à parcourir est insaisissable. Il n’impose pas de savoir. Il est
au contraire sa subtile disparition. Ce qui traverse les travaux de Charles Le Hyaric, c’est
cette matière devenue véritable outil à la fondation de dispositifs métaphysiques. Le
temps, sa trace au coeur de l’oeuvrement du matériau, rendu à la grâce de tous les sens
par l’articulation fertile d’une pluralité de mediums. L’artiste travaille ainsi aux croisées
de tous les procédés et techniques qu’il rencontre, et les mélange afin de composer des
expériences enrichies et plus complexes. [...]
Margot Taupin