les cousines

Hippolyte  Hentgen, Jean Luc Verna « les cousines » … deux artistes ? non trois, enfin presque quatre, Gaëlle Hippolyte et Lina Hentgen créant de leurs patronymes un personnage virtuel. 

Le mélange des genres est un point commun qui réunit  ces « cousines » par affinité. 

Le choix du dessin, comme médium premier, en est un autre.

Le recyclage et l’hybridation des images issues du « grand » art et des arts industriels, la fusion des styles graphiques donnent une atemporalité à leurs dessins.

L’œil et la main devenant des filtres pour affirmer des choix et permettre le métissage, l’altération, l’erreur, l’intemporalité : ils sont les sismographes vivants de leurs humeurs, leurs émotions, leur raison, leur déraison, leurs désirs et leurs rêves.

Dans ses pratiques de dessinateur, d’acteur, de chanteur, la copie avec Jean luc Verna devient interprétation. La reproduction, alors incarnée, se transforme en représentation.

Le métissage des styles , des techniques, des sujets, l’hybridation des corps et  des objets caractérisent les dessins  d’Hippolyte Hentgen qui puisent allègrement dans le dessin contemporain et la bande dessinée. Tous ces personnages tantôt burlesques tantôt glamour prennent vie, quelques fois dans des installations proches du pop up surdimensionné.

Dans le panthéon des ces trois artistes, citons, Siouxie Sioux, Degas, les Cramps pour Jean luc Verna, Jim Shaw, Raymond Petitbon et Paul Thek pour Hippolyte Hentgen. 

Une famille d’artistes singuliers qui manipulent les codes de la représentation standardisée, comme ce dessinateur du 19° siècle, Granville, pour proposer « un autre monde « à l’image de ce cadavre exquis dessiné « paramour «, «  paramor » with a flash of humor.