Le Baron, Paris 2006 - Elisa Le Monnier et Sébastien Löffler.

Parution
Arts plastiques
Paris-Musées Paris 10
« La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard » John Stuart Mill, philosophe anglais du 19ème. Aujourd’hui deux jeunes photographes, Elisa Le Monnier et Sébastien Löffler, lui donnent raison avec la parution de leur premier ouvrage Le Baron, Paris 2006. Dans ce livre photographique consacré au club parisien, les clichés pris sur le vif et les poses des habitués s’alternent dans une mise en scène qui plonge le lecteur au coeur d’un an de vie nocturne. 116 pages / 51 illustrations couleur, 52 noir & blanc / Format 21 x 16 cm / ISBN : 978-2-9529151-0-6 / PVP : 30 € / Relié Éditions FRASK Date de parution : avril 2007 Diffusion-distribution en librairies : Paris Musées

Complément d'information

Informations complémentaires

Un projet déclic
Photographes avertis, Elisa Le Monnier et Sébastien Löffler travaillent tous deux au Baron. Immergés dans ce monde à part, leur vision d’artiste pose un oeil différent sur cette oasis urbaine, lieu de perdition sensoriel aux allures de paradis terrestre pour âmes abîmées. Entre cynisme et tendresse, professionnalisme et amitiés, l’idée germe petit à petit de révéler sur pellicule l’intimité de cette faune éclectique qui brûle ses nuits au gré de l’ivresse et de la fantaisie.
Profitant alors de leur position privilégiée d’infiltrés, ils obtiennent l’exceptionnelle autorisation d’entreprendre ce projet.
Le Baron, Paris 2006 est lancé. Pendant un an, le regard furtif et faussement naïf des deux anthropologues éclairés va suivre la vie du Baron à travers leur objectif. Certains s’expriment par l’écriture, eux ont choisi de briser les clichés en usant des leurs, livrant ainsi les secrets des coulisses de ce théâtre agité et pas comme les autres.

Focus sur Le Baron
Le Baron a radicalement changé le visage et l’atmosphère des nuits de la capitale. Dans ce lieu, à l’abri de la morosité parisienne ambiante et de cette vie urbaine anxiogène, quidams et célébrités se côtoient sans manières. Ici les stars s’offrent le luxe de devenir anonymes, et les anonymes d’être les stars d’un soir. Un melting pot de classes sociales, d’horizons différents, s’adonne ici au jeu d’une comédie humaine enivrante (et enivrée). Et pour jouer à son tour, il suffit de se plonger dans Le Baron, Paris 2006...

Quand la lumière réfléchie
À travers les pages du Baron, Paris 2006, c’est tout l’éclectisme et la liberté du club qui s’expriment. Les instants volés des clichés en noir et blanc alternent avec la mise en lumière d’une faune fascinante qui n’hésite pas à prendre la pose. Ces portraits furtifs, dont les couleurs sont révélées par une simple torche lumineuse, montrent non seulement la simplicité, mais aussi la complicité régnant au sein de la grande famille du Baron.
Artistes, clients et amis se livrent sans apparat, offrant ainsi leur meilleur profil et leur plus juste expression. Ici pas de mise en scène, pas de scénario, les masques tombent. Ceux, qui habituellement occupent l’arrière-plan et l’obscurité de la piste de danse, se retrouvent quelques minutes dans la lumière, puis sur le papier glacé de cette édition limitée.
Au-delà d’un recueil de photographies, Le Baron, Paris 2006 est aussi un hommage à ce lieu aux ombres rouges. Ou, comme l’écrit Nicolas Bedos dans une préface très matinale, à « ce bar à putes vieillissantes transformé en repaire de gloires naissantes et persistantes ».
Le Baron voit en tout cas se concrétiser le premier projet d’Elisa Le Monnier et Sébastien Löffler : une gloire naissante à qui l’on souhaite de persister bien longtemps encore...

Biographies
Elisa Le Monnier et Sébastien Löffler, respectivement 29 et 28 ans, vivent et travaillent à Paris.
Bien qu’ils se soient rencontrés sur les bancs du lycée, leur passion, et futur métier, leur vient de manière bien différente.
Tandis que l’une découvre et s’adonne à la photographie en autodidacte, l’autre apprend la pratique délicate du cliché à la Sorbonne, en section arts plastiques.
Ce n’est qu’après un voyage en Asie en 2005 qu’Elisa Le Monnier décide de se professionnaliser. Quant à Sébastien Löffler, il sort lauréat du concours Ilford Noir&Blanc en 2000.
Aujourd’hui Elisa assise régulièrement le photographe Hugues Lawson-Body et travaille également comme photographe de plateau pour la chaîne TCM. Passionnée par les performances « live », concerts, cirque et danse, elle se plaît à traduire le mouvement en images.
Sébastien, lui, collabore avec les magazines France Aéro, France TGV, Eurostar Magazine, et plus récemment Studio Magazine. Il est aussi membre fondateur du collectif (sic). De manière plus personnelle, il travaille autour de la notion de souvenir et de réminiscence.
Très attachés l’un comme l’autre aux procédés traditionnels argentiques et aux techniques qu’ils offrent, ils se découvrent une sensibilité photographique commune et une complémentarité qui les poussent à réaliser une série de reportage ensemble, notamment en Asie du Sud-est, et lors du festival Calvi On The Rocks en 2006.
Le Baron, Paris 2006 est donc le fruit d’un duo bien rodé, dont l’harmonie nous touche page après page.

Accès mobilité réduite

Oui

Adresse

Paris-Musées 27 rue des petite écuries 75010 Paris 10 France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020