Julie GIRAUD, Marie-Amélie PORCHER, Jacqueline TAÏB, WARFFEMIUS

Marie-Amélie Porcher, avec ses Percées Edison modelant la couronne des arbres, porte un regard teinté de douce ironie sur les effets délétères des équipements techniques urbains sur l’environnement végétal.

Julie Giraud, avec sa série de Motels posés sur des terres peu hospitalières, poursuit ses représentations de villes/bâtiments réduits à l’état de vestiges, anéantis par l’abandon ou  les guerres, pointant ainsi la précarité des abris humains.

Warffemius peint et dessine depuis des années de fragiles pousses, bourgeons, brindilles, simplifiant jusqu’à la quasi abstraction leurs formes, les amenant à la lisière du signe : Ses longs voyages en Asie portent sans doute leurs fruits, car l’apparente facilité de son trait, la légèreté de sa couleur révèlent une pratique très sophistiquée cousine de cet art de la calligraphie pratiqué par certains artistes d’extrême orient.

Jacqueline Taïb, prolongeant ses grandes études sur papier de gratte-ciels déliquescents propose désormais une vision tri dimensionnelle de ses constructions ‘Mes tours du Monde’, grâce à l’emploi de cubes superposés et peints.