École supérieure d'art et de design - TALM-Tours
Joachim Mogarra : la divine comedie
Manifestation/Festival
Photographie
ESBA TALM - Site de Tours
•
Tours
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J. Mogarra
Images au centre 05
Une commande du Centre national des arts plastiques (CNAP)
Joachim Mogarra réalise en images une relecture de « La Divine Comédie » de Dante, référence de la littérature de la Renaissance. Constitué en trois volets, l'ensemble aborde successivement l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis au travers d'un travail sur la lumière. De nouveau, Mogarra replace ses objets
du « presque rien » en une vision métaphorique dans laquelle se côtoient trivialité et sublime, les deux versants d'une même réalité.
Complément d'information
Joachim Mogarra
Joachim Mogarra réalise en images une relecture de La Divine Comédie de Dante, référence de la littérature de la Renaissance. Constitué en trois volets, l'ensemble aborde successivement
l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis au travers d'un travail sur la lumière. De nouveau, Mogarra replace ses objets du « presque rien » en une vision métaphorique dans laquelle se côtoient
trivialité et sublime, les deux versants d'une même réalité.
Joachim Mogarra construit un univers poétique, tout à la fois modeste et sublime. Tel un bricoleur éclairé,
il emploie les objets les plus communs et triviaux dans la fabrication de saynètes détournant des thématiques souvent choisies pour leur exotisme ou leur notoriété.
« Etant particulièrement intéressé par la littérature ancienne et renaissance, mon projet est de réaliser trois séries de photographies noir et blanc ayant pour sujet « La Divine Comédie » de Dante ; une série pour chaque partie : l'Enfer, le Purgatoire, le Paradis.
Les images consacrées à l'Enfer sont très sombres, avec de nombreux contre-jours. Celles consacrées au Paradis
sont, au contraire, avec un éclairage radicalement différent, très lumineux. Parmi celles sur le Purgatoire, il y en a un certain nombre prises en extérieur, avec décors naturels et personnages réels ; quelques unes étant rehaussées à l'acrylique noire et blanche. »
Joachim Mogarra
Joachim Mogarra est né en 1954 à Tarragone (Espagne) ; il vit et travaille à Montpellier. Au début des années 1980, ses photographies noir et blanc instaurent un rapport d'échos entre des événements de l'histoire de l'humanité et leur représentation par des moyens de fortune. En 1985, la série « Les Chefs-d'oeuvre de l'art » parodie avec un soupçon d'impertinence les oeuvres d'artistes marquants du XXe siècle. Le processus s'amplifie lorsque Joachim Mogarra aborde le thème de la religion dans les séries des « Lieux de la foi » et
« Série biblique » en 1986. L'usage des aphorismes, seuls ou accompagnant des images, montrent l'intérêt soutenu de Joachim Mogarra pour les jeux de mots et les jeux de langage.
Par le biais d'un étrange changement d’échelle, Joachim Mogarra métamorphose ses mises en scène des
objets du « presque rien » en une vision métaphorique au sein de laquelle se côtoient le trivial et l'artistique,
le ludique et le sérieux.
La magie de l’oeuvre de Mogarra réside dans cette capacité de déplacement et d’évocation qui consiste à produire
un maximum d'effets avec un minimum de moyens, autrement dit à "reconstruire des chefs-d'oeuvre avec
des « bouts de ficelle », en se jouant des images et des mots.
Dans l'oeuvre de Joachim Mogarra, le sacré et le profane ne s'opposent pas : ils constituent les deux versants d'une même réalité. L'image, support de l'émotion, nous propose un voyage entre réalité et fiction.
Son oeuvre a fait l'objet de publications : Joachim Mogarra 1981-1993, Ed. Frac Limousin, 1993; Joachim Mogarra, Ed. Galerie Georges-Philippe Valois, 1996 ; Joachim Mogarra, Ed. Galerie Georges-Philippe Valois, 1998.
Joachim Mogarra réalise en images une relecture de La Divine Comédie de Dante, référence de la littérature de la Renaissance. Constitué en trois volets, l'ensemble aborde successivement
l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis au travers d'un travail sur la lumière. De nouveau, Mogarra replace ses objets du « presque rien » en une vision métaphorique dans laquelle se côtoient
trivialité et sublime, les deux versants d'une même réalité.
Joachim Mogarra construit un univers poétique, tout à la fois modeste et sublime. Tel un bricoleur éclairé,
il emploie les objets les plus communs et triviaux dans la fabrication de saynètes détournant des thématiques souvent choisies pour leur exotisme ou leur notoriété.
« Etant particulièrement intéressé par la littérature ancienne et renaissance, mon projet est de réaliser trois séries de photographies noir et blanc ayant pour sujet « La Divine Comédie » de Dante ; une série pour chaque partie : l'Enfer, le Purgatoire, le Paradis.
Les images consacrées à l'Enfer sont très sombres, avec de nombreux contre-jours. Celles consacrées au Paradis
sont, au contraire, avec un éclairage radicalement différent, très lumineux. Parmi celles sur le Purgatoire, il y en a un certain nombre prises en extérieur, avec décors naturels et personnages réels ; quelques unes étant rehaussées à l'acrylique noire et blanche. »
Joachim Mogarra
Joachim Mogarra est né en 1954 à Tarragone (Espagne) ; il vit et travaille à Montpellier. Au début des années 1980, ses photographies noir et blanc instaurent un rapport d'échos entre des événements de l'histoire de l'humanité et leur représentation par des moyens de fortune. En 1985, la série « Les Chefs-d'oeuvre de l'art » parodie avec un soupçon d'impertinence les oeuvres d'artistes marquants du XXe siècle. Le processus s'amplifie lorsque Joachim Mogarra aborde le thème de la religion dans les séries des « Lieux de la foi » et
« Série biblique » en 1986. L'usage des aphorismes, seuls ou accompagnant des images, montrent l'intérêt soutenu de Joachim Mogarra pour les jeux de mots et les jeux de langage.
Par le biais d'un étrange changement d’échelle, Joachim Mogarra métamorphose ses mises en scène des
objets du « presque rien » en une vision métaphorique au sein de laquelle se côtoient le trivial et l'artistique,
le ludique et le sérieux.
La magie de l’oeuvre de Mogarra réside dans cette capacité de déplacement et d’évocation qui consiste à produire
un maximum d'effets avec un minimum de moyens, autrement dit à "reconstruire des chefs-d'oeuvre avec
des « bouts de ficelle », en se jouant des images et des mots.
Dans l'oeuvre de Joachim Mogarra, le sacré et le profane ne s'opposent pas : ils constituent les deux versants d'une même réalité. L'image, support de l'émotion, nous propose un voyage entre réalité et fiction.
Son oeuvre a fait l'objet de publications : Joachim Mogarra 1981-1993, Ed. Frac Limousin, 1993; Joachim Mogarra, Ed. Galerie Georges-Philippe Valois, 1996 ; Joachim Mogarra, Ed. Galerie Georges-Philippe Valois, 1998.
Accès mobilité réduite
Oui
Adresse
ESBA TALM - Site de Tours
Jardin François 1er
37011 cedex1 Tours
France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020