identité de genre

colection Camille Pontailler
Arts plastiques
Galerie Françoise Besson Lyon

Elles sont 23 artistes :

 

Elisabeth Ballet  /  Dominique de  Beir  /  Elise Bergamini  /  Gabriele Chiari  /  Christine Crozat  /  Béatrice Cussol  /  Nathalie Elemento  /  Marie-Ange Guilleminot  /  Fadia Haddad  /  Chloé Julien  /  Maëlle Labussière  /  Natacha Lesueur  /  Frédérique Lucien  /  Marlène Mocquet  /  Anita Molinéro  /  Natacha Nisic  /  Florence Paradeis  /  Anne Marie  Pécheur  /  Francoise Pétrovitch  /  Agnes Thurnauer  /  Catherine  Viollet  /  Mâkhis Xenakis  /  Brigitte  Zieger

 

Dont 4 artistes focus : Dominique de Beir, Elise Bergamini, Christine Crozat, Chloé Jullien

 

 

Pour une exposition itinérante proposée par Camille Pontailler

 Identité de genre

Le titre est là, précis mais pas trop...

Le programme est affiché.

Brouiller les clichés. Masculin ? Féminin ?.

Qui sommes-nous, ou plutôt, quelle est la genèse et où se situe l'Avenir.

Actrice ou Spectatrice de notre destinée.

Chromosomes ? Gènes ? Est ce que les branchements ont été bien faits dans le cerveau ?

Il faut espérer que le plombier n'était pas aussi électricien !!

Il va y avoir du court-circuit dans l'Air...

Sommes-nous Maître du temps, et si cela était le cas, est-ce suffisant pour gérer son "Genre"?

Tout le monde connaît les X et les Y. Voire les XX et les XY.

Mais les XXYXYYXYXXXYXYYYYYYXX etc... C’est le "bordel du Genre” (ou des gènes perturbateurs).

Personne ne maîtrise le début de SON histoire. Quant à gérer la Chute, quel travail de prospection !!

Déjà, que, statistiques aidant, les combinaisons sont presque à l'infini...

STOP!

Comme dit l'histoire, quand l'enfant parait, le film peut commencer.

23 artistes ont accepté de participer à cette aventure collective et itinérante en France.

Pourquoi 23, pas 17 ou 25, voire 29 ???

Chromosomes humains, of course, (si ceux-ci sont concernés dans le "câblage", ce qui reste à prouver). Le nombre de gènes est peut-être préférable, mais dans cette hypothèse, il fallait trouver des dizaines de milliers d'artistes.

Chacune -tout est au féminin- a apporté sa contribution, sa vision de l'identité, sa perception intime du Genre qui nous habite.

Pour certaines l'ombre portée, l'ambiguïté des êtres, parfois, d'une manière plus réaliste le mélange des genres, ou peut-être la transparence diaphane de la lumière ou du papier.

Et pourquoi pas également, l'intégration de couleurs "masculin-féminin", l'apparence d'une partie du corps asexuée, d'une fermeture ou d'une ouverture sur... l'identité.

Le médium retenu n'a aucune importance dans la démarche artistique présente. Il n'est que le moyen d'une expression et d'une sensibilité qui sont toutes personnelles.

Comme pouvait le dire Claude CAHUN (1894-1954, photographe) « les signes ont-ils un sexe ?"

Nous sommes toutes différentes et c'est l'addition des particularismes qui construit une vie en société.

C'est bien là, la justification, aussi, d'une exposition collective.

Le PLURIEL peut aussi se conjuguer au SINGULIER.

 Camille Pontailler

 

Camille Pontailler, commissaire de l'expo née à Troyes, collectionneuse d'art depuis toujours, est un ancien garçon devenu femme et cherchant dans chaque chose, la dualité des sexes en « brouillant les clichés ». Les artistes qu'elle a réunies autour de son projet donnent donc à voir du rouge et du noir, des dessins de collants féminins transformés en sacs à dos, des créations plastiques, des formes au genre indiscernable, sexués mais physiquement non identifiés, qui « regardent ensemble dans la même direction », selon le travail de l'une d'elles, Agnès Thurnauer, présente au premier soir. « Le masculin et le féminin sont mêlés. Il faut décloisonner tout ça »

Adresse

Galerie Françoise Besson 10, rue de Crimée 69001 Lyon France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020