Guy de Malherbe, Reliefs:six huîtres dans le vert, 114 x 146 cm, 2020

Né en 1958, vit et travaille à Paris et dans la Sarthe.

Au départ de la peinture de Guy de Malherbe, le chaos minéral se fait parfois anthropomorphique. La répétition d’un même lieu, d’une même falaise rend la roche presque impalpable, l’artiste trouvant la faille pour y enrouler tout un univers…

Dans sa peinture, le rapport entre le corps et le paysage devient presque fossile, ce dernier restant une grande question pas encore résolue à ses yeux.
De même que Delacroix, dont les os et les squelettes renvoyaient au corps tout en entier, les formes que Guy de Malherbe peint au bord de la mère deviennent des modelages à mi-chemin entre la roche et le corps, de la même manière que les côtelettes renvoient aux crêtes rocheuses aux parois abruptes, hautes et continues, typiques de cette Normandie si chère à lui.

Après une dizaine d’années de peinture plus intimiste, principalement sur des bois de récupération, la peinture de Guy de Malherbe a évolué vers un art de plus en plus expressif et libre, où la matière et le geste prennent une place de premier plan, autour du motif récurrent des rochers, des corps -endormis ou morcelés-  et des falaises. Sa peinture se déploie comme un langage autonome.

Biographie

Né en 1958, vit et travaille à Paris et dans la Sarthe.

Au départ de la peinture de Guy de Malherbe, le chaos minéral se fait parfois anthropomorphique. La répétition d’un même lieu, d’une même falaise rend la roche presque impalpable, l’artiste trouvant la faille pour y enrouler tout un univers…

Dans sa peinture, le rapport entre le corps et le paysage devient presque fossile, ce dernier restant une grande question pas encore résolue à ses yeux.
De même que Delacroix, dont les os et les squelettes renvoyaient au corps tout en entier, les formes que Guy de Malherbe peint au bord de la mère deviennent des modelages à mi-chemin entre la roche et le corps, de la même manière que les côtelettes renvoient aux crêtes rocheuses aux parois abruptes, hautes et continues, typiques de cette Normandie si chère à lui.

Après une dizaine d’années de peinture plus intimiste, principalement sur des bois de récupération, la peinture de Guy de Malherbe a évolué vers un art de plus en plus expressif et libre, où la matière et le geste prennent une place de premier plan, autour du motif récurrent des rochers, des corps -endormis ou morcelés-  et des falaises. Sa peinture se déploie comme un langage autonome.

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Dernière mise à jour le 18 juillet 2020