Group Show

Du 10 mars au 21 avril 2012 la Galerie Perrotin présente une exposition d’oeuvres nouvelles des 

artistes de la galerie où figurent: Sophie Calle, Johan Creten, Wim Delvoye, Elmgreen & Dragset, Lionel Estève, Daniel Firman, Bernard Frize, Bharti Kher, Kolkoz, Guy Limone, Takashi Murakami, Jean-Michel Othoniel, Paola Pivi, Claude Rutault, Michael Sailstorfer et Xavier Veilhan. 

Sophie Calle, dont la Galerie Perrotin organisera une exposition personnelle « Pour la dernière et la première fois » du 8 

septembre au 3 novembre 2012, montre pour la première fois « Où et quand ? Nulle part », le troisième volet de la trilogie 

composée de « Où et quand ? Berck », 2004/2008 et « Où et quand ? Lourdes », 2005/2008, récit des voyages de l’artiste suggérés par la voyante Maud Kristen, face au désir de l’artiste de connaître son futur afin d’aller à sa rencontre, de le prendre de vitesse. De grandes expositions lui sont consacrées prochainement : «Take care of yourself» à l’Espoo Museum of Modern Art à Helsinki (2 mars - 10 juin 2012) ; «Historias de pared» au Museo de Arte Moderno de Medellin, Colombie (21 mars - 3 Juin 2012) et au Banco de Republica à Bogota (15 juin - 22 septembre 2012) ; «Rachel, Monique», au Festival d’Avignon, Cloître des Célestins (7 - 28 juillet 2012) et «Pour la dernière et la première fois», aux Rencontres Arles, Chapelle Saint-Martin du Méjan (2 juillet - 16 septembre 2012).

Johan Creten présente sept nouvelles sculptures en grès émaillé. Il privilégie la technique ancestrale de la céramique pour créer un univers énigmatique. L’art séducteur et brutal de Johan Creten, telles des vanités, dévoile de manière allégorique, les 

sentiments humains à travers le monde végétal et animal. Le Musée Dhondt-Dhaenens à Deurle en Belgique organisera un solo show de l’artiste du 21 octobre 2012 au 13 janvier 2013. 

Wim Delvoye, auquel seront bientôt dédiées deux importantes expositions personnelles (à la Galerie Perrotin du 28 avril au 

16 juin 2012 et au Musée du Louvre à partir de fin mai) livre deux pneus de voiture taillés à la main (« Sans titre », 2011). Ces objets

anodins gravés de motifs géométriques et floraux sont détournés de leur fonction usuelle à travers une étonnante 

métamorphose.

Elmgreen & Dragset, avec leur nouvelle installation « Unfinished Symphony (Ich bin doch kein Mahler) », abordent la question de l’inachevé dans la création artistique, la beauté de l’imperfection présente dans ce qui n’est pas fini. L’ébauche monumentale et sculpturale de la tête du compositeur Gustave Mahler est posée sur un grand piano, pas encore laqué en noir, mais qui apparaît à l’état brut et original. Cette version élémentaire d’un intérieur bourgeois traditionnel est une référence à la Symphonie n° 10 de Mahler qui, mort prématurément à l’âge de 50 ans, n’en a terminé que le premier mouvement. Le projet de Elmgreen & Dragset pour The Fourth Plinth Commission 2012, une sculpture en bronze de quatre mètres de haut qui représente un enfant sur un cheval à bascule, est actuellement exposé à Trafalgar Square, Londres. 

Daniel Firman présente une oeuvre inédite intitulée « Nasutamanus ». Elle s’annonce comme la seconde d’une trilogie en cours 

après « Würsa à 18 000 km de la terre », 2006/2008. Cette sculpture réalisée avec les techniques de la taxidermie propose la vision 

aberrante d’un éléphant qui flotte dans le vide avec pour seul point de contact le bout de sa trompe contre un mur. Tout comme l’éléphant Würsa, « Nasutamanus » procure un vertige gravitationnel, mais ici aucun calcul scientifique n’est mis en jeu. Tendu, flexe et léger l’animal ne paraît pas être concerné par notre espace physique, mais semble nous attirer dans sa capacité 

préhensile du monde. En 2013 le Musée d’art contemporain de Lyon consacrera à Daniel Firman une exposition personnelle. 

Bharti Kher expose une sculpture intitulée « The collector of small trophies », 2011 et un nouveau tableau-miroir récouverts de 

Bindis, « Microcosm », 2011, exemplaires de l’emploi du bindi dans sa pratique artistique. En créant des formes géométriques ou 

organiques, l’artiste obtient une grande force visuelle et aborde des thèmes complexes liés à l’identité et aux bases 

conceptuelles du troisième oeil. La sculpture est constituée d’une vitrine, posée sur un bloc de granit, qui contient un 

corbeau naturalisé et des tasses à thé en céramique. Les éléments en céramique sont une évocation de la féminité et de la domination domestique et une référence à la tradition de la cérémonie du thé. L’installation représente un univers 

hybride, suspendu entre modernité et tradition. Bharti Kher participera à deux expositions autour de l’art contemporain indien, 

« India Today » à l’Arken Museum of Modern Art de Copenhague (du 18 août 2012 au 13 janvier 2013) et « Indian Highway VI » au centre d’art UCCA à Pekin (du 23 juin au 26 août 2012). Un solo show de l’artiste aura lieu du 12 septembre au 11 novembre 2012 à Parasol Unit Foundation for Contemporary Art à Londres. 

Dans son oeuvre, Jean-Michel Othoniel privilégie le verre en tant que matériel réversible et malléable. Ses sculptures 

énigmatiques, entre bijoux, architectures et installations, démontrent sa fascination pour les phénomènes tels que la 

métamorphose, la sublimation et la transmutation. A cette occasion il propose « Le Collier Ivoire », 2012 et « Larmes de 

verre », 2012, deux oeuvres en verre de Murano. La rétrospective « My Way », récemment organisée par le Centre Pompidou, a ensuite été présentée au Leeum Samsung Museum of Art/Plateau, Séoul puis au Hara Museum, Tokyo (jusqu’au 11 mars 2012) et bientôt au Macao Museum of Art (du 24 avril au 17 juin 2012) et au Brooklyn Museum, New York (du 17 août au 2 décembre 2012).

Claude Rutault présente deux nouvelles « définitions/méthodes ». La première (« définition/méthode 504. visioguide », 2007) est 

composée d’un certain nombre de toiles, peintes de la couleur des murs sur lesquels elles sont accrochées et mises à 

disposition des visiteurs. Chacun d’entre eux peut emprunter une petite toile pour le temps de la visite. Au dos des oeuvres est écrit : 

« Regardez la peinture, n’écoutez pas ce qu’on vous raconte ». L’autre « définition/méthode » (« définition/méthode 487. 

peinture sans fin ni début, hommage à j.c.», 2010) est un hommage à John Cage et au concept d’oeuvre ouverte. « Le preneur en charge » peut disposer librement les toiles qui la composent et réaliser un développement « sans limite » dans l’espace. Claude Rutault, qui joue un rôle majeur dans l’art français depuis les années ‘70, participe actuellement à deux group shows, « Décor et installations » à la Galerie des Gobelins à Paris (jusqu’au 15 avril 2012) et « L’oeuvre et ses archives: Buren, Merz, Rutault » au CAPC - Musee d’art contemporain de Bordeaux (jusqu’au 9 décembre 2012).

Michael Sailstorfer place sur le mur de la Galerie, un volant, « Lenker (2) », 2012, actionné par un conducteur fantôme, tel une oeuvre cinétique. L’artiste décontextualise des produits manufacturés auxquels il attribue des qualités nouvelles. Par ce 

déplacement, il créé des dispositifs poétiques, incongrus et fabrique des machines solitaires conduisant parfois à la disparition de l’objet. Deux expositions personnelles de Sailstorfer seront organisées au Frac Haute-Normandie (du 21 avril au 15 juillet 2012) et à la Berlinische Galerie de Berlin (du 26 avril au 8 octobre 2012), dans le cadre du prix Vattenfall Contemporary 2012.

Dans le cadre de cette exposition seront également proposés une oeuvre en plastique et pastilles autocollantes de Lionel 

Estève, deux peintures de Bernard Frize, une installation de Guy Limone, une nouvelle série de photographies de Kolkoz, une peinture inédite de Takashi Murakami, trois nouvelles photographies de Paola Pivi et un film réalisé par Xavier Veilhan.