Gérard Oberlinger

Son support habituel, c’est le papier journal qu’il décode, pinceau en mains tel une baguette magique qui dévoile ce que lui seul peut nous donner à lire. Il dé-figure les alphabets et les nombres.Les caractères imprimés, les photos et encarts publicitaires sont des rébus sémantiques qu’il griffe et salit de traînées explosives, à la porte de l’abstrait, avec l’esthétique comme boussole, c’est sa vie qu’il nous livre. Quand ce travail exutoire a calmé la fièvre, il oeuvre sur de grandes toile, un matériel noble qui le contraint à plus de retenue. Par son acharnement au travail il a acquis aujourd’hui les compétences des plus grands, ceux qui n’observant pas les convenances expriment la substance du ressenti.