Futur, No Futur
Cette exposition, sous l’apparence d’une confrontation de deux esthétiques et de deux univers différents, semble annoncer l’ère du "post-humain". Par la présentation d’un monde en perdition où l’animalité domine pour Cheyco Leidmann, et par l’austérité des architectures de José Manuel Ballester, c’est un environnement hostile à l’être humain qui se déploie sous nos yeux. Les mises en scène de Leidmann, d’une violence rare, présentent les travers de l’humanité tandis que José Manuel Ballester évacue toute possibilité de vie dans des environnements qui oscillent entre l’utopie urbaine et des constructions gigantesques en cours de réalisation. Les deux univers de ces artistes sont confrontés dans cette exposition pour montrer, au delà des considérations esthétiques, la perte de l’individu