Fair is Foul and Foul is Fair
La Galerie Christophe Gaillard est extrêmement fière de présenter Fair is Foul and Foul is Fair, la première exposition de peintures d’Hélène Delprat depuis vingt ans. À cette occasion, après En finir avec l’extension du pire, parution du deuxième volet des cahiers recherches d’Hélène Delprat.
1984
Après un séjour de deux ans à la Villa Médicis, première exposition d’Hélène Delprat : Jungle et Loups. Elle entre à la galerie Maeght.
1994
Dernière exposition à la Galerie Maeght. Après dix années de collaboration, Hélène Delprat décide de prendre du recul et de ne plus présenter son travail. Elle s’isole et, sans cesser de peindre, commence à réaliser des films courts : Ratafi-Ratamala, Le songe d’une nuit d’hiver, Works & Days... Elle réalise costumes et scénographies pour le théâtre et la danse, divers projets pour la radio : Autour des Enfants Terribles, et sa pièce Le Cerf Coco (interprétée par Edith Scob)…
Elle entreprend des interviews (Nicole Stéphane, Dominique Delouche, la Comtesse Marcello, etc.) et, en 2013, présente sur France Culture Comment j’ai inventé Edith Scob, commande du CNAP dans le cadre des Ateliers de Création Radiophonique.
Près de 20 années plus tard, après avoir répondu aux sollicitations du Musée Gustave Moreau, puis du Jeu de Paume, de la maison rouge ou encore du Centre Pompidou (festival Hors Pistes), Hélène Delprat accepte d’être représentée par une galerie. C’est la Galerie Christophe Gaillard qu’elle décide alors de choisir.
2014
Fair is Foul and Foul is Fair : Première exposition depuis vingt ans de ses peintures.
Inspirée par la littérature, des Métamorphoses d’Ovide aux romans contemporains en passant par Mary Shelley, le cinéma (des films de la Hammer à Pasolini), internet ou encore la radio, Hélène Delprat développe au travers d’une pratique quotidienne (vidéo, photo, archivage, peinture) une sorte de Livre d’Heures à la fois grinçant et sensible où se mêlent fiction et documentaire.
Ses interviews vraies ou fausses, ses dessins radiophoniques et ses collections d’articles complètent cette sorte d’inventaire d’un monde fait de hasard et de programmation.
Elle ouvre en 2004 un blog : Days, faire un truc par jour.
En mai, elle est invitée à Choices - Collector’s Week-end à l’ENSBA. En juin, après un solo show à LOOP Barcelone, Hélène Delprat présentera ses films au sein du festival Côté court qui lui consacre 4 programmes, participera à l’exposition « le mur » à la maison rouge présentant la collection d’Antoine de Galbert, ainsi qu’à l’exposition collective conçue par Dominique Paini à la Galerie Ouizeman. En juillet, une exposition personnelle à la Maison Bernard Anthonioz (MABA), Comment j’ai inventé Edith Scob, suite, lui sera consacrée.
COLLECTIONSPUBLIQUESETPRIVÉES :
Centre Pompidou
la maison rouge / Antoine de Galbert
Musée d’Art Moderne, New York University of Alberta, Canada
FNAC
Musée de Strasbourg
Musée de Belfort
Fondation Cartier
Musée Ludwig, Cologne
Stedelijk Museum, Amsterdam
Collection Neuflize
Bibliothèque nationale, Paris
FRAC Alsace
FRAC Picardie
FRAC Auvergne
*Photo : L’homme-singe en fausse fourrure a disparu (détail), 2014, pigment or, pigment argent et pigments + liant acrylique sur papier marouflé - 220 X 250 cm