Exposition Duo Al Martin et Patrice Pantin
Exposition
Arts plastiques
Galerie Ateliers L'H du Siège
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Valenciennes
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Cette exposition en duo propose un dialogue entre deux pratiques picturales. Patrice Pantin (cf. photo) procède à l'incision de grandes feuilles de papier, mêlant intimement les questions du dessin et de la peinture. Strates géologiques ou fragments d'archélogie, les peintures de Al Martin sont le lieu de la cohabitation des temps. Tout deux, à partir d'une répétition inlassable d'une logique gestuelle simple, mais cependant contradictoire (ajouter, retirer), instaurent une temporalité dans laquelle la notion d'épuisement est impliquée.
Complément d'information
Communiqué de presse
Patrice Pantin procède à l'incision de grandes feuilles de papier. Les coupes sont effectuées au travers de bandes adhésives couvrant temporairement le support. Minces sillons, ces lignes tracées au cutter ouvrent la surface du papier et sont le réceptacle de l'encre sérigraphique que l'artiste vient appliquer avec réserve. La matière picturale entre ainsi en dedans de la surface, en son fond, elle en pénètre la structure. L'artiste agit à la fois par soustraction et ajout de matière et mêle intimement les questions du dessin (le trait) et de la peinture (pigments). Dans le trait, strident, se propage le pigment formant de multiples vibrations, proche de l'ondulation sonore.
Al Martin introduit dans ses oeuvres l'expérience du temps inhérente à la méthode de leur élaboration. La temporalité du geste de l'artiste est rigoureusement calculée : soit 365 recouvrements de couches monochromes pour ses Peintures inversées, correspondant aux nombre de jours dans une année ; ou encore 254720 points déposés sur la toile puis poncés. Economie du geste mais aussi économie de matière : Al Martin ne jette rien, il recycle, formule à nouveau à partir d'éléments picturaux de peintures antérieures. Ainsi, les restes d'acrylique, ou "peau de peinture", correspondant au découvrement des couches dans les Peintures inversées sont-ils réccupérés pour la composition d'une autre oeuvre. Strates géologiques ou fragments d'archéologie, les peintures de Al Martin sont le lieu de la cohabitation des temps.
Tout deux, à partir d'une répétition inlassable d'une logique gestuelle simple, mais cependant contradictoire (ajouter, retirer), instaurent une temporalité dans laquelle la notion d'épuisement est impliquée.
L’exposition en duo propose un rapprochement entre ces deux pratiques picturales, un dialogue entre leurs similitudes et leur altérité.
Patrice Pantin procède à l'incision de grandes feuilles de papier. Les coupes sont effectuées au travers de bandes adhésives couvrant temporairement le support. Minces sillons, ces lignes tracées au cutter ouvrent la surface du papier et sont le réceptacle de l'encre sérigraphique que l'artiste vient appliquer avec réserve. La matière picturale entre ainsi en dedans de la surface, en son fond, elle en pénètre la structure. L'artiste agit à la fois par soustraction et ajout de matière et mêle intimement les questions du dessin (le trait) et de la peinture (pigments). Dans le trait, strident, se propage le pigment formant de multiples vibrations, proche de l'ondulation sonore.
Al Martin introduit dans ses oeuvres l'expérience du temps inhérente à la méthode de leur élaboration. La temporalité du geste de l'artiste est rigoureusement calculée : soit 365 recouvrements de couches monochromes pour ses Peintures inversées, correspondant aux nombre de jours dans une année ; ou encore 254720 points déposés sur la toile puis poncés. Economie du geste mais aussi économie de matière : Al Martin ne jette rien, il recycle, formule à nouveau à partir d'éléments picturaux de peintures antérieures. Ainsi, les restes d'acrylique, ou "peau de peinture", correspondant au découvrement des couches dans les Peintures inversées sont-ils réccupérés pour la composition d'une autre oeuvre. Strates géologiques ou fragments d'archéologie, les peintures de Al Martin sont le lieu de la cohabitation des temps.
Tout deux, à partir d'une répétition inlassable d'une logique gestuelle simple, mais cependant contradictoire (ajouter, retirer), instaurent une temporalité dans laquelle la notion d'épuisement est impliquée.
L’exposition en duo propose un rapprochement entre ces deux pratiques picturales, un dialogue entre leurs similitudes et leur altérité.
Autres artistes présentés
Al Martin et Patrice Pantin
Horaires
La galerie est ouverte du jeudi au dimanche de 14h30 à 18h30. Fermé les jours de fête.
Accès mobilité réduite
Oui
Adresse
Galerie Ateliers L'H du Siège
15 rue de l'Hopital de Siège
59300 Valenciennes
France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020