Pollen, artistes en résidence à Monflanquin
Exposition des artistes en résidence
Raphaele de Gorostarzu
Exposition
Arts plastiques
Pollen, artistes en résidence à Monflanquin
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Monflanquin
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Présentation du travail réalisé par les deux artistes accueillis conjointement en atelier-résidence a Monflanquin proposée au public comme une vitrine sur la réalité du travail en atelier et aux artistes comme une opportunité et une expérience supplémentaire au même titre que l‘éventail des actions menées durant les trois mois de résidence : réalisation d’une édition, d’une invitation, rencontres avec des intervenants, des scolaires, collaboration avec un critique, un photographe...
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"La vie est bien dérisoire et on en fait une telle affaire, d’essayer d’être là coûte que coûte, faire des moulinets avec ses bras pour se sentir animé et désespéremment aimé. Me voilà bien encombrée de l’existence. Juste une panique tremblante de mal exister, de louper le coche, laisser filer le temps vers le trou noir de la mort et n’avoir pas su quoi faire de ces liens, de cet amour pour l’autre qui me fait vivre et que je fais vivre à mon tour dans un échange insatisfaisant, cette impression persistante d’un inaccessible absolu.
Raconter la multiplicité des individus et chercher la place de chacun. Proposer, au fil des rencontres, de prendre la place des gens et d’inverser ainsi les rôles de photographe et de photographié. Les considérer comme "les gens" et être "moi". Se dire ainsi l’un à l’autre son existence, à travers l’échange de la représentation de soi, taquiner alors le narcissisme, interroger l’idée de singularité, invoquer la scission de la personnalité. Jouer chacun son rôle insignifiant, vivre ensemble une poignée de temps et se séparer en gardant juste une image de soi qui pourrait être l’autre. Se sentir si seul, se débattre dans ses souvenirs et craindre plus que tout la fin des choses. Leur dire qu’ils existent, tous, vivants, qu’ils me disent à leur tour que je suis un peu là, que tout ce foutoir peut avoir un sens, m’expliquer à la fin pourquoi on se fourvoie si petits ?"
(Raphaële de Gorostarzu)
"La vie est bien dérisoire et on en fait une telle affaire, d’essayer d’être là coûte que coûte, faire des moulinets avec ses bras pour se sentir animé et désespéremment aimé. Me voilà bien encombrée de l’existence. Juste une panique tremblante de mal exister, de louper le coche, laisser filer le temps vers le trou noir de la mort et n’avoir pas su quoi faire de ces liens, de cet amour pour l’autre qui me fait vivre et que je fais vivre à mon tour dans un échange insatisfaisant, cette impression persistante d’un inaccessible absolu.
Raconter la multiplicité des individus et chercher la place de chacun. Proposer, au fil des rencontres, de prendre la place des gens et d’inverser ainsi les rôles de photographe et de photographié. Les considérer comme "les gens" et être "moi". Se dire ainsi l’un à l’autre son existence, à travers l’échange de la représentation de soi, taquiner alors le narcissisme, interroger l’idée de singularité, invoquer la scission de la personnalité. Jouer chacun son rôle insignifiant, vivre ensemble une poignée de temps et se séparer en gardant juste une image de soi qui pourrait être l’autre. Se sentir si seul, se débattre dans ses souvenirs et craindre plus que tout la fin des choses. Leur dire qu’ils existent, tous, vivants, qu’ils me disent à leur tour que je suis un peu là, que tout ce foutoir peut avoir un sens, m’expliquer à la fin pourquoi on se fourvoie si petits ?"
(Raphaële de Gorostarzu)
Autres artistes présentés
Raphaële de Gorostarzu
Horaires
Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h
Accès mobilité réduite
Oui
Adresse
Pollen, artistes en résidence à Monflanquin
25 rue Sainte Marie
47150 Monflanquin
France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020