Exposition de Thierry Bernard, Alfred Gharapétian et Richard Marti-Vives

Complément d'information

Thierry Bernard est né en 1962. Il vit et travaille à Besançon, il a passé son enfance et son adolescence à Belfort.
Dans ses photographies, « ...il découpe, cerne et cadre à travers des prises successives, souvent des lieux en suspens d’activité, des objets à l’arrêt ou remisés, des choses en jachère. Un monde d’où l’homme et la femme se sont absentés temporairement. Ils sont présents, mais hors champ ou parfois plus tragiquement hors jeux. Souvent d’ailleurs les objets du photographe sont comme déjà expulsés du présent, rejetés dans l’obsolète insistance de leur présence sur laquelle pèse l’ombre de leur désuétude. Les stigmates de l’urbain et de l’industrie griffent la nature qu’il photographie... ». Philippe Cyroulnik, Carnet de route extraits, 2006. Ville de Marseille.

Alfred Gharapétian est né en 1956 à Abadan (Iran). Il vit et travaille à Ivry sur Seine.
Après avoir étudié les arts plastiques à la Sorbonne, Alfred Gharapétian a travaillé dans l’univers de la musique notamment le jazz. Puis, cet artiste a effectué un travail de recherche sur les nouveaux moyens d’expression. Il s’est essentiellement intéressé à la transcription du réel par les médias, aux images photographiques et télévisuelles utilisées dans le domaine de l’information.

Depuis 1992, Richard Marti-Vives utilise, dans son travail, toutes formes de signalétiques (code de la route, logos...) en se servant de la peinture comme médium. Cet artiste travaille sur des signes que l’homme a assimilés dans sa vie quotidienne et auxquels il ne prête plus attention. Marti-Vives parle de « stéréotypes visuels impliquant la vision réflexe, le déjà-là, le déjà-vu, le déjà peint ». Il définit ses oeuvres comme « le produit de la manipulation d’un signe dont le graphisme est le matériau de base... ».