En septembre à la Fondation Taylor

Coskun (sculpture)

D’origine turque, Coskun est d’abord comédien. Il devient graveur de médaille à la Monnaie d’Istanbul, et à celle de Paris, avant de développer une oeuvre en bronze, puis en bois. Depuis le début des années 90, ses sculptures sont régulièrement exposées en France et en Europe, mais aussi en Turquie et en Corée. Elles font également partie de collections publiques. Coskun est lauréat du prix Evariste Jonchère 2023 de la Fondation Taylor. 

Coskun a construit son identité plastique sur un rapport direct à la matière et à la figure humaine. Il puise son inspiration dans son histoire personnelle et marie dans son oeuvre l’expressionnisme occidental au lyrisme oriental. Dans son univers tridimensionnel, le geste apparaît à la fois sensible et incisif, provocateur et libre.

Marie-Clémentine Marès (gravure)

Diplômée de l’École Boulle en architecture intérieure, puis des Beaux-Arts de Rennes en section gravure, Marie-Clémentine Marès développe depuis 20 ans un travail de gravure au sein de différents ateliers. Ses oeuvres sont régulièrement exposées en France et à l’étranger (Argentine). En 2008, elle reçoit le prix Pierre Cardin de l’Académie des Beaux-Arts. Les gravures de

Marie-Clémentine Marès reposent sur la superposition. Sur papiers tengujo, à la fois légers et résistants, plus ou moins translucides, l’artiste choisit ses couleurs pour explorer des variations d’éclairage et de profondeur. Ces dialogues entre matières, couleurs, lumière et contrastes sont un fil rouge dans ses créations.

 Jane Planson (peinture)

Après une maîtrise d’arts plastiques, Jane Planson obtient une agrégation d’arts plastiques, option théâtre et autres arts du spectacle. Elle développe un travail de plasticienne qui se nourrit de ses études théoriques en sciences sociales et philosophie de la connaissance. Depuis 1999, son travail est régulièrement exposé au sein d’expositions personnelles et collectives. Jane Planson est également critique d’art pour différentes revues. 

Les toiles de Jane Planson accueillent toujours un sujet incarné, même lorsqu’elle peint des paysages. L’artiste travaille à partir de sujets figuratifs, puis entame un processus d’effacement : huile et pigments sont enrichis de cire ou d’encaustique. Elle joue ainsi avec le principe de résurgence mémorielle pour donner à ses oeuvres force et sincérité.