Drôles d'oiseaux

Exposition
Arts plastiques
Galerie La Ferronnerie Paris 11

Frédéric Coché / Laurent Fiévet / Sanna Kannisto / Marie-Amélie Porcher

Drôles d’oiseaux
vidéo, photo, dessin, eaux-fortes 

 

vernissagemardi 8 octobre2013 de 18h à 21h30
exposition du 8 octobre au 5 novembre 2013


Jeudi 24 octobre Nocturne des galeries pendant la Fiac, 18h à 22h présentation 

d’Efroyabl Ange1de Iain Banks, avec des eaux-fortes de Frédéric Coché, éditions L’oeil d’or

 

Hors les murs

 

30.09.13 > 03.11.13, L’Institut finlandais donne carte blanche à Brigitte Négrier : 

Sanna Kannisto Etudes de terrain - www.institut-finlandais.asso.fr

 

 

Pour l’exposition Drôles d’oiseaux, les colibris de Sanna Kannisto de la  série ‘Amazilia Tzacatl ‘ réalisée dans une station biologique au Costa-Rica côtoieront notamment les ‘Gypaètes’ de Frédéric Coché, une des eaux-fortes réalisées pour accompagner le texte 

de Iain Banks Efroyabl Ange1, publié au printemps par l’éditeur L’œil d’or.

 

Marie-Amélie Porcher exposera deux ensembles de dessins : des chiens à la silhouette improbable,  proposés en une petite édition, et des dessins d’étranges animaux empaillés.

Quant à Laurent Fiévet, ses 3 vidéos de la série-installation Whistle apporteront à l’ensemble leur contribution sonore, non sans évoquer implicitement  la privation de liberté.

     
Frédéric Coché               

‘ Mes référents sont ancrés dans la Renaissance, ou chez les gothiques flamands, mais aussi l'art contemporain. J’envisage mes récits comme des contes. Pour fonctionner, un conte doit venir du passé: «Il était une fois…» inaugure toujours ce type de récit... Mes grands-parents m’ont raconté autant de contes que de souvenirs sur la Seconde Guerre Mondiale. La gestapo m’a fait faire autant de cauchemars que les histoires d’ogres et de loups garous…’

 

Laurent Fiévet

‘…La série Whistle se compose de montages qui constituent autant de variations autour d’un motif commun : une femme saisie dans la contemplation d’un ou plusieurs oiseaux en cage. Sûres d’elles-mêmes ou plus intimidées, celles-ci manifestent, dans les extraits filmiques remaniés dans des jeux de va-et-vient, différents degrés d’affirmation face à l’existence qui traduisent tantôt une résolution à prendre leur destin en main, tantôt une certaine passivité face à leur entourage. A travers les différentes attitudes présentées, une forme d’émancipation semble esquissée dont la cage, objet explicite d’enferment, propose une dimension métaphorique...’


Sanna Kannisto
‘Cette série fonctionne à la limite de la photographie, d’au moins deux manières significatives : Ce petit oiseau se confronte aux limites du cadre aussi bien qu’à la vitesse de l’image. Je crois que ces images mettent aussi à l’épreuve la capacité de la photographie à reproduire fidèlement les nuances des ailes minuscules, même si les coups d’ailes et les trajectoires du vol se dessinent sur les limites invisibles d’un espace blanc, qui dirige l’attention sur l’oiseau. 

Les études du mouvement tiennent une place importante dans l’histoire de la photographie, en tant 

qu’images révélant ce que le simple regard ne peut percevoir. Le point de départ pour leurs analyses est souvent le temps suspendu, la négation du mouvement. Les études de mouvement sont sculpturales –elles nous renseignent plus sur la potentialité du mouvement que sur l’action en cours…’  extrait d’un texte de Harri Laakso, à propos des Hummingbirds, 2006


Marie-Amélie Porcher

Pour compléter son bestiaire dont les vedettes sont en ce moment plutôt canines, Marie-Amélie Porcher nous propose une nouvelle série, « les chimères ordinaires », des animaux étranges dessinés à l'encre et autres chiens à mobilité réduite imprimés à l'eau-forte ; elle continue ainsi ses observations tragi-comiques appliquées cette fois-ci au ‘meilleur ami de l’homme’...

Commissaires d'exposition

Adresse

Galerie La Ferronnerie 40 rue de la Folie Méricourt 75011 Paris 11 France
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022