DONATO PICCOLO
La Galerie Italienne est heureuse de vous convier à la première grande exposition parisienne de l’artiste italien, Donato Piccolo. À la croisée de la science et de l’art, la réputation internationale de Donato Piccolo s’est formée autour de son utilisation à la fois des mediums traditionnels tels que le dessin, la sculpture et la peinture ainsi que l’utilisation de la robotique et de l’intelligence artificielle. Les oeuvres de l’artiste combinent deux aspects complémentaires et indissociables: elles sont à la fois sculptures et machines, formes et processus. Ce caractère hybride constitue, selon Donato Piccolo, la nature même de « l’art holistique » : un art dont la fonction essentielle est d’explorer « l’énigme du monde visible ».
Donato Piccolo vit et travaille à Rome. Il a exposé aux 52e et 54e Biennales de Venise. Son travail fut exposé, entre autre, au Musée MACRO de Rome, à la Fondation CINI de Venise, à la Fondation Boghossian à Bruxelles et au Musée de l’Ermitage à Saint-Petersbourg. Il est représenté en France par la Galerie Italienne.
Complément d'information
L'exposition elle-même est conçue comme « un grand corps sculptural » qui se déploie dans tous les espaces de la galerie, où toutes les œuvres sont reliées entre elles par des relations de cause à effet. Chaque œuvre influence l'autre. Le tout est conditionné par le particulier.
À sa manière l'artiste s'inspire de différentes théories : effet papillon, théorie du chaos ou encore de phénomènes physiques de flux ou de turbulences.
On y découvre, entre autres, des objets-sculptures dotés de prothèses mécaniques mais aussi d'intelligence artificielle. Chacun d'eux vit sa vie dans la galerie, se déplace, s'illumine ou encore émet des sons ; interagissant avec ce qui l'entoure. Une fois installée, l'exposition ne cesse de bouger, d'évoluer, et nous avec.
Il y a aussi de grands dessins et des peintures traitant des sujets scientifiques évoqués plus haut mais aussi de phénomènes psychologiques liés, entre autres, à la généalogie. « Toutes les familles ont un secret » : sous cette phrase inscrite dans une des compositions, l'artiste écrit en lettre capitales le mot « boomerang ». Ce qui est enfoui finit par ressurgir, ce qui est passé sous silence vient à être dit, l'occulté devient visible. Énergie cinétique, électro-magnétique ou psychique : ce qui est lancé au loin ne manque pas de revenir, à l'instar de la « Gioconda che cammina ».
David Rosenberg
Rome-Paris, septembre 2018