Dominique Dehais / Benjami Nachtwey / Ludovic Nino

Au-delà de l'horizon
Exposition
Arts plastiques
Galerie La Ferronnerie Paris 11
Dominique Dehais, Land GH bleu-brun (2 planches), 2020 laque sur aluminium, 92x172x5cm

Dominique Dehais (né à Boulogne-Billancourt, 1956) Peintre de formation, il construit des installations associant la couleur à une dimension architecturale.
Avec la série Taxis, il avait initié un travail sur support souple et plat, adopté pour renforcer l’idée que seule la couleur définit la structure de la surface. Il a continué cette recherche avec les œuvres de la série Slide. Puis tout récemment avec les ‘Land’ constituées de tôles d’aluminium laqué, ces œuvres, par leur brillance provoquent un glissement du regard, en contradiction avec leur structure cardinale. La plupart des processus établis par Dominique Dehais sont liés au domaine social, au processus de production industrielle ainsi que l’organisation socio-économique qui en découle, comme on a pu le constater avec les grandes installations qu'il a réalisées pour des expositions institutionnelles, telles que: Retour sur l'abîme, l'art à l'épreuve du génocide, Musée des Beaux-Arts de Belfort, 2016, commissaires: Philippe Cyrulnik et Nicolas Surlapierre; Zone de production / Naissance de l'automobile (cat.) 2006, Crac Montbéliard, France; Négociation (Moscou, avril 2003), Musée des Beaux-Arts de Rennes, Bétonsalon - Paris, CNEAI – Chatou, Musée de Grenoble, CREDAC (Ivry sur Seine), Le Quartier (Quimper), 19, CRAC Montbéliard, à l’ENSBA de Paris, Stiftung für Konkrete Kunst, Reutlingen, Allemagne, Narodni Galerie, Prague, au Mucsarnok, Budapest, Hongrie…

Benjamin Nachtwey (né en 1962, Hambourg) procède en tant qu’artiste, ‘documentariste’ de son environnement, dont le regard de citadin imprègne les observations – observations portant sur la peinture de paysages, d’architectures urbaines, de stations services et d’intérieurs, souvent conçues sous forme de séries... Un des thèmes centraux du travail de Nachtwey est la représentation de variations de lumières, de lieux : en ralentissant le processus de représentation par l’utilisation du médium peinture, une impression d’accélération se produit ; la matière fluide de sa peinture commence à s’animer. Les positions figuratives et naturalistes des précurseurs de l’art moderne sont évoquées, puis modifiées et développées…Dans les séries récentes de paysages, pour certains captés au sud de la France, il procède par aplats de couleurs, abolissant toute perspective, comme un clin d’œil à certains peintres européens du début du XXe siècle.


Ludovic Nino (né en 1990, Paris) Ce lauréat d’un des prix de dessin des amis du Cabinet des dessins de l’Ecole des Beaux-Arts de Paris nous invite à la contemplation, avec ses encres monumentales ou très secrètes et précieuses, telles des miniatures orientales. ‘Les paysages clos et les lieux naturels que les passants empruntent sans y prêter attention sont à l’origine de mes peintures et dessins. Je cherche à établir une relation intime avec ces espaces, relation qui est à l’image de la figure du ‘promeneur solitaire’ cher à Rousseau : Entre réalité et songe, entre souvenirs et réflexions. Cet échange entre corps et esprit me remémore l’antiquité, et plus particulièrement Hermès et Hestia : La sécurité, la stabilité et l’intimité / la déambulation, la découverte..Je suis fasciné par ces espaces abandonnés qui possédaient autrefois une fonction, traces d’un passé attendant un nouveau souffle..’

09/12/2019 Ludovic Nino : Écologie des terres et des boues – JEUNES CRITIQUES D'ART (extrait) Il n’y a rien à voir. ‘..Si ce n’est une coupe de la vision. L’espace de Ludovic Nino n’est ni une fenêtre ni un horizon et ne sera troué d’aucune ligne de fuite, cette juste mesure de la Renaissance qui donna à l’oeil l’heureuse science de la profondeur. L’espace de Nino, qui tente de rester à la surface, est comme une coupure qui rompt avec la continuité mesurée et scientifique de la ligne de fuite. Inversement, Nino ne semble pas chercher l’à-plat formel ou l’abstraction….’
Chris Cyrille, 2019

Horaires

Exposition : du 25 janvier au 29 février 2020, du mardi au vendredi de 14h à 19h et le samedi de 13h à 19h

Vernissage : samedi 25 janvier de 15h30 à 20h30

Tarifs

Entrée libre

Accès mobilité réduite

Oui

Adresse

Galerie La Ferronnerie 40 rue de la Folie Méricourt 75011 Paris 11 France
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022