Dites-le avec des fleurs...

Exposition
Arts plastiques
Espace d'art le Moulin La Vallette-du-Var
CHARLES FREGER « Les fleurs du Paradis » Hyères 2008/09 Né en 1975 à Bourges, Charles Fréger est diplômé des beaux-arts de Rouen en 2000. S’intéressant aux tenues et aux uniformes, il consacre, depuis ses débuts, une grande part de son travail à la représentation poétique et anthropologique de groupes sociaux tels que les sportifs, les écoliers, ou encore les militaires, dans le cadre d’un inventaire intitulé « Portraits photographiques et uniformes », qui rassemble aujourd’hui une trentaine de séries différentes. Parmi celles-ci, on peut citer notamment Majorettes (2000-2001), portraits de l’ensemble des majorettes du Nord-Pas-de-Calais ; Water-polo (2000), portraits de nageurs après l’entraînement ; Légionnaires (2000-2001), portraits de jeunes légionnaires et de pionniers ; Steps (2001-2002), portraits de patineuses synchronisées à Helsinki ; Rikishi (2002-2003), portraits de jeunes lutteurs de sumo ; Opera (2005), portraits à l’école de l’Opéra de Pékin ; Empire (2004), portraits des gardes royaux, républicains et princiers d’Europe. Ses travaux proposent ainsi une réflexion sur l’image de la jeunesse contemporaine. Charles Fréger a déjà eu l’occasion de présenter son travail à deux reprises à la villa Noailles : en 2001, lorsqu’il est candidat du concours photo dans le cadre du festival International des Arts de la mode, puis en 2003, où, invité par le même festival, il présente une série de portraits de jeunes athlètes du club de trampoline de la Seyne-sur-Mer, fruit d’une commande de la villa. Charles Fréger est également le fondateur du réseau Piece of Cake et de la maison d’édition POC. ERWAN FROTIN « Flora Olbiensis / Fleurs sauvages » Hyères 2007/08 Né à Toulon, Erwan Frotin est diplomé en 2002 de la prestigieuse Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL), en Suisse. La même année, il reçoit le Grand Prix pour la photographie du Festival International de Mode et de Photographie à Hyères. Une collaboration avec le magazine Vogue - alors sous la direction artistique de M/M (Paris) – débute juste après. Erwan Frotin a depuis exposé son travail en Europe à de nombreuses reprises. Il collabore régulièrement avec les magazines et journaux Vogue France, Vogue Hommes International, Wallpaper, The New York Times Magazine, Libération etc... Il a également travaillé sur des campagnes publicitaires pour les marques Asprey, Hermès, Louis Vuitton, Adidas et bien d’autres encore. Portraits de fleurs Dès son origine, la photographie élit la fleur comme sujet de prédilection. Sa technique permet de fixer le caractère éphémère et évanescent de la beauté, en exhaussant la supériorité du monde naturel. Depuis Henry Fox Talbot, la liste est longue des pionniers puis des maîtres de l’art photographique qui, tous, consacreront des images à l’univers floral, avec des intentions bien différentes, de la dimension décorative de Aldolphe Braun à l’érotisme de Robert Mapplethorpe, en passant par les études de Kazuma Ogawa Olivier AMSELLEM « Variations Modernes » Hyères 2005 Dans les décennies qui suivent la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses villas, mais aussi des immeubles d'habitation, des administrations, des équipements sportifs sont construits dans un style moderne. Le genre connaît là son « âge d'or » mais sans devenir non plus complètement banalisé. Avant que le Var ne voie disparaître les dernières traces de cet « âge d'or » de l'architecture, il fallait agir. C'est à Olivier Amsellem, jeune photographe primé au Festival International de Mode et de Photographie à Hyères en 1998, qu'est passée la commande d'une série de photographies sur un ensemble de près d'une cinquantaine de bâtiments construits dans les années soixante autour de Toulon. Olivier Amsellem a tenté de restituer la réalité contemporaine de ces bâtiments. Son regard se pose sur l'architecture comme sur un objet dont il aime à souligner la puissance, son ancrage dans le paysage et parfois son incongruité. Contrairement à bon nombre de magazines de décoration, ici, le bâtiment n'est pas présenté selon une notion de lisibilité du propos architectural, mais plutôt dans un désir de captation de son ambiance. Le photographe traque le point d'équilibre qui rendra sensible l'intelligence des formes. Travaillant ses compositions qu'on pourrait qualifier de « lourdes », d'implacables, jouant sur les lignes de fuite, Olivier Amsellem nous amène souvent à reconsidérer le bâtiment sous un angle inattendu. JOËL TETTAMANTI « Salins » – Hyères 2004 Après avoir participé au FIAMH 2002 et avoir été remarqué pour ses impressionnants paysages alpins, Joël Tettamanti est pressenti pour réaliser une commande sur les marais salants d’Hyères. Il fait ses premiers essais en décembre 2002, puis revient régulièrement jusqu'au printemps 2004. Joël Tettamanti a saisi les marais au moment où les travaux de restauration débutent à peine. Son regard s'est porté sur les limites de ce territoire désormais isolé du reste du monde et ce, en principe, pour l'éternité. Au-delà des fossés, les hommes continuent à transformer le paysage ; les immeubles, les industries ou le parc d'attraction qui borde les Salins paraissent incongrus. Pouvant circuler partout où il le voulait, le photographe a pu saisir des paysages inconnus, même des Hyérois, et nous faire partager l'impression d'isolement et d'immensité que l'on ressent au cœur des marais. Ou, selon le point de vue inverse, l'attraction mystérieuse qu'exerce l'étendue marécageuse, monde lointain dans lequel on ne peut pénétrer, vu depuis le bord d'une route 2004 -MATHIEU BERNARD-REYMOND Des paysages et architectures esseulés, parfois traversés de quelques silhouettes lointaines ; un an après avoir participé au concours photographie, Mathieu Bernard-Reymond vient, à la suite de Stefan Ruiz, Eric Nehr ou Charles Fréger, dresser le portrait de la ville et ses abords. Des salins aux plages, du sentier de forêt au parking ; des déserts de sable, de sel, de bitume jouxtent une végétation dense et l’âpreté le dispute à une douce plénitude. Le photographe met en scène, parfois par le biais de la manipulation informatique, des environnements dépouillés de leurs anecdotes, mis à nu, pour un retour à leur essence. Mathieu Bernard-Reymond, 28 ans, lauréat du prix CCF pour la Photographie (2003), a notamment exposé à la Biennale de Ténérife (2001), au Printemps de Septembre, Toulouse (2002) et le sera prochainement à Wakayama, Sendaï et Nara, Japon. Il est membre de l’association Piece of Cake et représenté en France par la galerie 779, Paris.

Autres artistes présentés

Olivier AMSELLEM, Mathieu BERNARD REYMOND, Charles FREGER, Erwan FROTIN, Joel TETTAMANTI

Partenaires

Collection Villa de Noailles Toulon Provence Méditerranée

Horaires

DU MARDI AU VENDREDI DE 15H à 18H LE SAMEDI DE 10H à 12H ET DE 15H à 18H visite sur RDV par un médiateur le matin ou l'aprés midi.

Accès mobilité réduite

Oui

Adresse

Espace d'art le Moulin 8 avenue Aristide Brian 83160 La Vallette-du-Var France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020