Dijon 1513 la tapisserie. Le siège de Dijon par les Suisses en 1513

la tapisserie Le siège de Dijon par les Suisses en 1513 s'expose après restauration
Exposition
Musée de la Photographie
Musée des beaux-arts de Dijon - 21033 Dijon
Une tapisserie historique Exemplaire unique, cette pièce est une des plus belles tapisserie du musée, par la finesse du dessin et du tissage en laine et soie. Elle fait aussi directement partie du patrimoine dijonnais, illustrant un des grands moments de l'histoire de la ville, la seule fois où elle a été assiégée. Il s'agit d'un épisode indirect des guerres d'Italie, quand les Suisses, qui ont défait les Français à Novare, tentent de gagner Paris. Ils sont incités par l'Empereur Maximilien, qui n'a pas renoncé à revendiquer le duché de Bourgogne, héritage de sa défunte épouse Marie de Bourgogne, la fille de Charles le Téméraire. Le 6 septembre 1513, Dijon se retrouve donc assiégée par les Suisses et les Comtois (à gauche). Une grande procession de la statue de Notre-Dame de Bon-Espoir est organisée par les Dijonnais le 11 septembre (au centre). Le 13 (à droite), les négociations aboutissent et les assiégeants lèvent le camp! La lettre G surmontée d'une croix qui figure sur les cartouches pourrait être l'initiale de Philibert Godran, échevin de la commune de Dijon, emmené par les Suisses et qui aurait commandé la tapisserie à son retour de captivité en 1515. Offerte en témoignage de reconnaissance à l'église Notre-Dame de Dijon, elle y a été conservée jusqu'à la Révolution française, avant d'entrer au musée en 1832. Notre-Dame de Bon Espoir a reçu une deuxième tapisserie, en remerciement de la protection de la Vierge pendant la Deuxième Guerre mondiale. Terribilis de Dom Robert est toujours accrochée à l'église Notre-Dame. Attaquer et défendre Dijon Ce récit en trois épisodes est riche de détails concrets évoquant la guerre au XVIe siècle. Du côté des assaillants, armures et casques, piques et épées, et surtout pièces d'artillerie, témoignent d'une armée bien équipée, où les rôles sont bien précis : fantassins, cavaliers et artilleurs ont des missions complémentaires dans les différentes phases de l'attaque. Les forces sont moins nombreuses du côté des Dijonnais, mais on peut observer comment ils ont défendu leur ville. Arquebuses, couleuvrines et canons sont prêtes à riposter. Surtout, ils ont renforcé l'enceinte, qui date du XIIe siècle, pour l'adapter à l'artillerie, en doublant son épaisseur selon la technique du « boulevard de pierre ». Une image de Dijon au début du XVIe siècle La tapisserie est particulièrement intéressante aujourd'hui car c'est la plus ancienne représentation connue de la ville : à l'intérieur de l'enceinte fortifiée, on reconnaît facilement Saint-Bénigne, Saint-Philibert, Saint-Jean, l'église du couvent des Jacobins (disparue, à l'emplacement des actuelles Halles), Notre-Dame avec le Jacquemart, Saint-Étienne, ainsi que l'hôtel ducal avec la tour Philippe le Bon, et on peut vérifier que les toits de tuiles de couleur sont déjà une des caractéristiques de la ville. La restauration La tapisserie a été exposée de nombreuses années dans la salle des Gardes, ou salle des tombeaux. Elle y a souffert d'une trop forte lumière, des variations du climat, mais aussi de la poussière. Sa taille et sa fragilité expliquent que la restauration a nécessité un long et minutieux travail, qui s'est déroulé de 2008 à 2009 dans les ateliers Chevalier à Colombes. Elle a consisté dans un premier temps à nettoyer la tapisserie, puis à reprendre les multiples accrocs et déchirures provoqués par son âge et son accrochage prolongé. Cette restauration a bénéficié du soutien du Ministère de la Culture (Direction régionale des Affaires culturelles de Bourgogne) et du mécénat de la Compagnie nationale des Commissaires au Comptes en 2008. Présentation en avant première En préfiguration de sa présentation dans le musée rénové, la tapisserie est accrochée à hauteur d'œil et visible de bien plus près qu'elle ne l'était dans la salle des tombeaux, ce qui offre la possibilité de détailler les épisodes du siège, les murailles et les édifices de Dijon, les armes et les costumes... D'autre part, les photographies du revers prises pendant la restauration nous révèlent les vives couleurs de la tapisserie qui ont, malheureusement, passé au fil des siècles... Commissariat : Sophie Jugie, directrice du musée des beaux-arts de Dijon Contact médias : Christine Lepeu, assistante de communication 03 80 74 53 27, clepeu@ville-dijon.fr informations pratiques exposition présentée par le musée des beaux-arts du 9 février au 15 mai 2010 à la Nef (1, place du théâtre) Renseignements 03 80 74 52 09 entrée gratuite horaires d'ouverture : mardi, jeudi et vendredi de 10h à 12h et de 15h à 18h30, mercredi et samedi de 10 à 12h et de 13h à 17h30 autour de l’exposition le petit journal de l’exposition est disponible à l’accueil du musée et de La Nef visites commentées le jeudi 11 février , les samedis 27 février, 6 et 20 mars, 10 et 17 avril, et le mercredi 12 mai à 15h renseignements et réservation au 03 80 74 52 09 atelier Le musée comme destination : autour de la tapisserie du Siège de Dijon Vacances pour ceux qui restent, du 12 au 16 avril Cycle de 4 séances (sauf mardi) de 2h, à 10h pour les 7-13 ans et à 14h30 pour les adultes et les plus de 14 ans. Renseignements, tarifs et inscription au 03 80 48 82 24

Horaires

mardi, jeudi et vendredi de 10h à 12h et de 15h à 18h30 mercredi de 10h à 12h et de 13h à 18h30 samedi de 10h à 12h et de 13h à 17h30

Accès mobilité réduite

Oui

Adresse

Musée des beaux-arts de Dijon - 21033 Palais des ducs et des etats de Bourgogne 21033 Dijon France
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022