Catherine Lopes-Curval

Exposition
Arts plastiques
Galerie Hélène Trintignan Montpellier

Née à Bayeux en 1954, diplômée de l'École Nationale des Arts Décoratifs de Paris, elle vit et travaille à Paris et en Normandie.

Ses premières expositions ont lieu à la galerie Moussion à Nantes en 1983-1986 et en 1988 elle est présentée pour la première fois dans un One man show à la Fiac par la galerie belge Elizabeth Franck de Knokke-le-Zoute. La même année elle expose à New York dans la galerie de Richard Humphrey mais aussi à la galerie Mayer-Schwartz de Los Angeles. Présentée à la Fiac de 1992 à 1999, Art-Paris en 2006 et 2007, elle participe aux foires de l'Arco Madrid, Bologne, Genève et expose à Tokyo, Lisbonne, Prague, Edinbourg, Londres, Barcelone, Taipe, Shangai. Elle est représentée à Paris par la galerie Patrice Trigano. Ses œuvres ont été acquises par le Fonds National d'Art Contemporain, la Fondation Colas, le Centre Georges Pompidou.

Hélène Trintignan la présente pour la première fois dans sa galerie à Montpellier en 1992 et n'a cessé depuis de lui organiser des expositions personnelles (1996 – 2001 – 2004 à Art Paris – 2005 – 2010 – 2012). Elle l'intègre également dans des expositions collectives à thème : « Le Nu » en 1998 et « Autoportraits » en 2009. En effet, rien n'attire plus Catherine Lopes-Curval que la contrainte des thèmes qu'on peut lui proposer. En 1996 elle travaille sur le cirque pour une exposition collective au Centre d'art moderne de Montreuil, en 1987 sur le vélo à la galerie Voutat de Genève, en 1988 sur les cafés littéraires pour le Musée de Caen et le Centre Recoleta de Buenos Aires.

Ses goûts littéraires la poussent à illustrer des textes, et l'on se souvient particulièrement de ses expositions sur « Les métamorphoses de Kafka » en 2004 et « Alice Underground » en 2006. En 2010, la galerie Hélène Trintignan a présenté un ensemble de dessins tirés de « Alice au Pays des Merveilles », le roman de Lewis Carroll.

En 2012, Catherine Lopes-Curval, qui connaît bien Buenos Aires, s'est imprégnée de la musique du tango et des quartiers populaires où cette danse est née. Elle nous retranscrit ses émotions dans des saynètes où l'on retrouve Carlos Gardel et les mauvais garçons, les hommes sortant de l'usine et la pause tango, les vieux orchestres et les femmes fatales... Elle a puisé son inspiration dans les images éternelles du tango.

Comme une illustration du texte de Borgès : « Fait de poussière et de temps, l'homme dure moins que la mélodie légère, qui n'est que temps. Le tango crée un passé trouble et irréel qui d'une certaine manière est vrai, un souvenir impossible d'avoir trouvé la mort  au coin d'une rue, en se battant dans le faubourg. »

Adresse

Galerie Hélène Trintignan 21 rue Saint-Guilhem 34000 Montpellier France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020