BABEL EMPIRE
Du Zhenjun
Véritable passeur entre deux cultures, deux époques et deux mondes, Du Zhenjun s’est à la fois formé aux techniques traditionnelles de la peinture chinoise à l’Ecole des Beaux-arts de Shanghaï puis aux arts numériques aux Beaux-arts de Rennes, et vit depuis une décennie entre Paris et Shanghaï. Il s’est imposé comme un vidéaste singulier, proposant des installations interactives qui, sous une apparence ludique et volontairement spectaculaire, induisent une dimension satirique qui dénonce la manipulation et la désinformation qui submerge l’homme contemporain.
Quittant son médium d’élection pour la photographie, l’artiste a conçu une série de 15 images selon un processus de conception extrêmement complexe, qui nécessite environ 3 mois pour aboutir à l’oeuvre finale. Du Zhenjun compose en effet ces photographies à partir de centaines d’éléments prélevés sur internet afin de réaliser une oeuvre qui présente des milliers de figures distinctes, recomposées, liées entre elles selon une construction techniquement très délicate, qui nécessite, au cours du processus, un passage par le dessin à l’encre qui «valide» en quelque sorte la pertinence de la composition photographique. C’est ainsi par le truchement de la technique traditionnelle chinoise (dessin à l’encre sur papier de riz) que la photographie, fondée sur des éléments numériques, se trouve confirmée dans son intuition esthétique...
Du Zhenjun
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Quittant son médium d’élection pour la photographie, l’artiste a conçu une série de 15 images selon un processus de conception extrêmement complexe, qui nécessite environ 3 mois pour aboutir à l’oeuvre finale. Du Zhenjun compose en effet ces photographies à partir de centaines d’éléments prélevés sur internet afin de réaliser une oeuvre qui présente des milliers de figures distinctes, recomposées, liées entre elles selon une construction techniquement très délicate, qui nécessite, au cours du processus, un passage par le dessin à l’encre qui «valide» en quelque sorte la pertinence de la composition photographique. C’est ainsi par le truchement de la technique traditionnelle chinoise (dessin à l’encre sur papier de riz) que la photographie, fondée sur des éléments numériques, se trouve confirmée dans son intuition esthétique...
BEL EMPIRE de Du Zhenjunable passeur entre deux cultures, deux époques et deux mondes, l’artiste Du
ZhenjuBABEL EMPIRE de Du Zhenjun
VéritableBABEL EMPIRE de Du Zhenjun
Véritable passeur entre deux cultures, deux époques et deux mondes, l’artiste Du
Zhenjun s’est à la fois formé aux techniques traditionnelles de la peinture chinoise
à l’école des beaux-arts de Shanghaï puis aux arts numériques aux Beaux-arts de
Rennes, et vit depuis une décennie entre Paris et Shanghaï.
Ses photographies sont composées à partir de centaines d’éléments prélevés sur
internet afin de réaliser une oeuvre qui présente des milliers de figures distinctes,
recomposées, liées entre elles selon une construction techniquement très
délicate, qui nécessite, au cours du processus, un passage par le dessin à l’encre.
Cette série dédiée à Babel reprend ostensiblement les éléments présents dans
la scène biblique : omniprésence des tours, et plus largement d’architectures
empruntées aussi bien à l’antiquité qu’à la Chine ou à l’Occident contemporains ;
prégnance du multiple, de l’éparpillement des personnages et des scènes,
pratique de la juxtaposition, de l’accumulation, du brouillage sémantique.
Dans la lignée de la dénonciation, dans l’Ancien Testament, de la folie et
de l’orgueil des hommes, dans la malédiction attachée aux limites de la
communication entre eux, l’artiste chinois donne comme un précipité, par ses
photographies, de la société contemporaine organisée selon des flux insensés,
dominée par la technologie numérique, et vouée à une mondialisation dont
l’emballement semble échapper à ceux-là mêmes qui y participent. passeur entre deux cultures, deux époques et deux mondes, l’artiste Du
Zhenjun s’est à la fois formé aux techniques traditionnelles de la peinture chinoise
à l’école des beaux-arts de Shanghaï puis aux arts numériques aux Beaux-arts de
Rennes, et vit depuis une décennie entre Paris et Shanghaï.
Ses photographies sont composées à partir de centaines d’éléments prélevés sur
internet afin de réaliser une oeuvre qui présente des milliers de figures distinctes,
recomposées, liées entre elles selon une construction techniquement très
délicate, qui nécessite, au cours du processus, un passage par le dessin à l’encre.
Cette série dédiée à Babel reprend ostensiblement les éléments présents dans
la scène biblique : omniprésence des tours, et plus largement d’architectures
empruntées aussi bien à l’antiquité qu’à la Chine ou à l’Occident contemporains ;
prégnance du multiple, de l’éparpillement des personnages et des scènes,
pratique de la juxtaposition, de l’accumulation, du brouillage sémantique.
Dans la lignée de la dénonciation, dans l’Ancien Testament, de la folie et
de l’orgueil des hommes, dans la malédiction attachée aux limites de la
communication entre eux, l’artiste chinois donne comme un précipité, par ses
photographies, de la société contemporaine organisée selon des flux insensés,
dominée par la technologie numérique, et vouée à une mondialisation dont
allement semble échapper à ceux-là mêmes qui y participent.n s’est à la fois formé aux techniques traditionnelles de la peinture chinoise
à l’école des beaux-arts de Shanghaï puis aux arts numériques aux Beaux-arts de
Rennes, et vit depuis une décennie entre Paris et Shanghaï.
Ses photographies sont composées à partir de centaines d’éléments prélevés sur
internet afin de réaliser une oeuvre qui présente des milliers de figures distinctes,
recomposées, liées entre elles selon une construction techniquement très
délicate, qui nécessite, au cours du processus, un passage par le dessin à l’encre.
Cette série dédiée à Babel reprend ostensiblement les éléments présents dans
la scène biblique : omniprésence des tours, et plus largement d’architectures
empruntées aussi bien à l’antiquité qu’à la Chine ou à l’Occident contemporains ;
prégnance du multiple, de l’éparpillement des personnages et des scènes,
pratique de la juxtaposition, de l’accumulation, du brouillage sémantique.
Dans la lignée de la dénonciation, dans l’Ancien Testament, de la folie et
de l’orgueil des hommes, dans la malédiction attachée aux limites de la
communication entre eux, l’artiste chinois donne comme un précipité, par ses
photographies, de la société contemporaine organisée selon des flux insensés,
dominée par la technologie numérique, et vouée à une mondialisation dont
l’emballement semble échapper à ceux-là mêmes qui y participent.
Tarifs :
GRATUIT