Photographie d'un paysage naturel. Au premier plan, des fragments dorés tombent comme des flocons de neige. On n'en voit pas la source. au deuxième plan une colline en partie couleur ocre, en partie recouverte de végétation rase. À l'arrière plan, la silhouette d'une montagne lointaine à moitié dans la brume.

Sans titre, série Neige, 2017.

Photographie, tirage numérique contrecollé sur aluminium, dimensions variables, collection FRAC Réunion.

Biographie

Vit et travaille à La Réunion

Les œuvres d’Esther Hoareau engagent une réflexion sur les liens qui existent entre la Nature et l’Homme. Les vidéos, dessins, photographies, textes et performances mettent en lumière les différentes formes d’inscription du corps au sein de paysages (terrestres, célestes, marins, cosmiques). Avec une perspective à la fois poétique, facétieuse, spirituelle, philosophique et sensible, l’artiste s’empare du sublime : tout ce qui nous dépasse physiquement et conceptuellement.

À la finitude de l’île, elle répond par l’échappée et par le détournement.  […] Esther Hoareau met en œuvre un imaginaire qui est en partie nourri de son expérience de l’île, de ses voyages (concrets et mentaux) et de son observation des paysages (de ses détails comme de son immensité).  […] Une ambivalence entre la fascination et l’inquiétude s’immisce dans une grande partie de l’œuvre d’Esther Hoareau. Ainsi, elle articule l’émerveillement, le réenchantement et la puissance, avec une part d’inquiétante étrangeté et d’inconnu.

Julie Crenn, extraits de « [TEXTES CRITIQUES] SCÈNE RÉUNIONNAISE », 2019.

Esther Hoareau’s works prompt a reflection on the relationships between Nature and Humankind. Her videos, drawings, photographs, texts and performance pieces highlight the different ways in which the body exists within scenery (terrestrial, celestial, marine, cosmic). From a perspective that is at once poetic, playful, spiritual, philosophical and sensitive, the artist addresses the notion of the sublime – of what we are unable to physically or conceptually comprehend. To the finiteness of the island, she opposes the idea of escape and diversion. […] Esther Hoareau draws from an imaginary world that is partly derived from her experience of the island, of her journeys (physical or mental) and of the observation of her surroundings (both its details and its immensity). […] This ambivalent combination of fascination and concern is present in most of Esther Hoareau’s output, in which she meshes together wonderment, rekindled delight and powerfulness with a sense of the uncanny and the unknown. 

Julie Crenn, excerpt from [TEXTES CRITIQUES] SCÈNE RÉUNIONNAISE, 2019

Traduction : Lucy Pons, dans le cadre du Partenariat Centre national des arts plastiques / Réseau documents d'artistes.

 

/// Le dossier de l'artiste sur le site ddalareunion.org

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Documents d'artistes La Réunion

Dernière mise à jour le 14 décembre 2021