Paris-Musées - Service Diffusion
20/21.siècles, Cahiers du Centre Pierre Francastel, n°4 - Une Grande Guerre, 1914-années trente
Parution
Arts plastiques
Paris-Musées
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Paris 10
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Ce numéro de 20-21.siècles « Une Grande Guerre, 1914 - années trente » tente de poser les questions qui nous poursuivent à propos de l’expérience de la guerre et de sa représentation en prenant principalement l’exemple de la Grande Guerre et en concluant par quelques articles autour de la Seconde Guerre. Peut-on parler de l’indicible, peut-on montrer l’irreprésentable, ou sont-ils condamnés à rester inaudibles, invisibles, peut-on comparer l’incomparable, faut-il forcer les coins de l’histoire - des arts, de la littérature, de la musique -, de la sociologie, des sciences politiques... dans les angles aveugles des frontières, des haines et des fronts ?
174 pages / 10 en N&B / Format : 18.2 x 25.8 cm / ISBN : 2-9521175-3-5 / PVP 19 €
Editions Les Cahiers du Centre Pierre Francastel
Complément d'information
Informations complémentaires
Les artistes, comme tous les belligérants, ont participé des flux de la guerre, entre les fronts et les arrières : de la foi au chagrin, des communautés en souffrance aux communautés en deuil. Artistes, écrivains, cinéastes, musiciens, ont accompagné la culture de guerre, des enthousiasmes prémonitoires aux désillusions cruelles. Ils n’ont pas seulement réfléchi alors à la mélancolie de la guerre, ils possédaient aussi le pouvoir de promouvoir et d'orchestrer la perversion de la guerre totale. Ils ont participé à la création d'un corpus de représentations du conflit qui a donné à la guerre sa signification profonde. Haine, souffrance, patriotisme, refus, douleur, deuil, s’y disent dans des productions au désordre esthétique certain, voire par le kitsch, mais n’est-ce pas une façon de nier la mort de l’art, et donc la mort tout court ? Comment ne pas être frappé par la coïncidence entre l’activité de guerre et l’oeuvre future de tant de ces créateurs, blessés ou traumatisés ? Peut-on affirmer que le thème du corps et de l’âme morcelés, cher aux avant-gardes, que la familiarité de ces artistes avec les « abattoirs » réels et symboliques trouvent probablement leur origine dans la « grande boucherie » ?
Retrouver ces différentes représentations en Grande Guerre, c’est ce que ce numéro a tenté de faire en privilégiant les représentations croisées franco-allemandes, selon trois axes : 1-Spoliations, propagandes, contre-propagandes ; 2- Détruire, montrer, rejeter ; 3- Se rappeler, oublier, transformer. Les articles sur le Second Conflit mondial (Wols, Music, des entretiens à propos des camps et de la représentation de la Shoah avec Detlef Hoffmann et Alain Fleischer) viennent ici en contrepoint, car comme le rappelle Haïm Kern, auteur de l’oeuvre reproduite en couverture : « Plus jamais ça et pourtant vingt ans après tout recommençait... La Grande Guerre, la der des ders, n’était peut-être qu’une répétition, il faut se méfier des "générales". »
Revue dirigée par Claude Frontisi
Date de parution : juin 2007
Diffusion-distribution en librairies : Paris Musées
Les artistes, comme tous les belligérants, ont participé des flux de la guerre, entre les fronts et les arrières : de la foi au chagrin, des communautés en souffrance aux communautés en deuil. Artistes, écrivains, cinéastes, musiciens, ont accompagné la culture de guerre, des enthousiasmes prémonitoires aux désillusions cruelles. Ils n’ont pas seulement réfléchi alors à la mélancolie de la guerre, ils possédaient aussi le pouvoir de promouvoir et d'orchestrer la perversion de la guerre totale. Ils ont participé à la création d'un corpus de représentations du conflit qui a donné à la guerre sa signification profonde. Haine, souffrance, patriotisme, refus, douleur, deuil, s’y disent dans des productions au désordre esthétique certain, voire par le kitsch, mais n’est-ce pas une façon de nier la mort de l’art, et donc la mort tout court ? Comment ne pas être frappé par la coïncidence entre l’activité de guerre et l’oeuvre future de tant de ces créateurs, blessés ou traumatisés ? Peut-on affirmer que le thème du corps et de l’âme morcelés, cher aux avant-gardes, que la familiarité de ces artistes avec les « abattoirs » réels et symboliques trouvent probablement leur origine dans la « grande boucherie » ?
Retrouver ces différentes représentations en Grande Guerre, c’est ce que ce numéro a tenté de faire en privilégiant les représentations croisées franco-allemandes, selon trois axes : 1-Spoliations, propagandes, contre-propagandes ; 2- Détruire, montrer, rejeter ; 3- Se rappeler, oublier, transformer. Les articles sur le Second Conflit mondial (Wols, Music, des entretiens à propos des camps et de la représentation de la Shoah avec Detlef Hoffmann et Alain Fleischer) viennent ici en contrepoint, car comme le rappelle Haïm Kern, auteur de l’oeuvre reproduite en couverture : « Plus jamais ça et pourtant vingt ans après tout recommençait... La Grande Guerre, la der des ders, n’était peut-être qu’une répétition, il faut se méfier des "générales". »
Revue dirigée par Claude Frontisi
Date de parution : juin 2007
Diffusion-distribution en librairies : Paris Musées
Accès mobilité réduite
Oui
Adresse
Paris-Musées
27 rue des petite écuries
75010 Paris 10
France
Dernière mise à jour le 2 mars 2020