Et pour quelques dollars de plus…
Les amateurs d’art affluent du monde entier vers la capitale des Beaux Arts, la ville lumière où tout est permis ou presque. Marcher à l’aveugle ou renseigné, ne serait-ce que flâner d’une échoppe l’autre, d’une galerie rive gauche puis droite, d’une enchère l’autre (mais toujours du même côté)... mène quelques fois au cruel et divin duel qu’offre la tentation du butin.
J’envie le promeneur sans but, sans idée précise de ce qui l’attend. Sans prime abord.
Sa surprise peut être grande dans Paris ruminant ses dernières expos, ses derniers rayons inondés d’objets et de lumières. Certes, ce sont un peu les excès de « Brasil » (Terry Gilliam) qui en font l’artifice, ou le monde séparé en deux de « Métropolis » (Fritz Lang) qui fait l’effroi de cette période. Ou tout à l’inverse la magie du Noël des lampions et des marrons chauds qui enchante.
Pourtant, au détour d’un angle de gratte-ciel, d’une plage africaine, d’une salle de billard aux lampes basses, d’un attrape rêve indien, d’un désert installé par Tony Soulié et mis sous cadre, vous trouverez peut-être votre butin d’une promenade dans le Paris 3ème, quartier des arts contemporains et pour cette fois aussi autel à masques, statues de l’ancienne Afrique et boîte à Soulié de sept lieues.
Pour cette fin d’année et ses mannes d’étrennes, la galerie Luc Berthier vous offre l’occasion de rêver et pour (seulement) quelques dollars de plus !