Sylvie Ungauer - Tout autour de nous il y a...

« Tout autour de nous il y a... », 2018
Série de photographies grand format installée sur les murs lors de la construction du collège des Monts d'Arrée, à Plounéour-Ménez
Dans le cadre de la commande publique du 1% artistique du Conseil départemental du Finistère

Biographie

Née en 1963, vit et travaille à Brest.

L’intérêt que porte Sylvie Ungauer aux problématiques identitaires et féministes s’accompagne de manière plus large de réflexions sur la relation des individus avec leur lieu de vie. Elle conçoit des objets, des situations, des récits où l’habiter se construit dans sa relation au corps et à l’architecture, à la géographie, à la mémoire, à la mobilité et à la territorialité. Ses médiums de prédilection sont le dessin, l’écriture, la vidéo, avec des incursions dans les champs de la couture et du tricot. Elle produit des oeuvres à des échelles variées, broderies, dessins, maquettes, sculptures habitables qu’elle manipule ou fait transformer par d’autres lors de performances filmées. Elle collabore régulièrement avec des artistes du spectacle vivant, et ses expériences les plus récentes ont été menées avec le musicien-compositeur Paul Laurent, la chanteuse Cosette Saby et le danseur Seth Ngaba.

Installée à Brest depuis 2005, Sylvie Ungauer enseigne à l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne. Auparavant, elle a habité à Saché et à Orléans, après une première expérience de résidence à l’Akademie Schloss Solitude de Stuttgart suivie de plusieurs séjours en Allemagne (bourse Pépinières européennes à Dortmund, Kunstverein Ludwisburg, Musée d’art contemporain de Leipzig, Künstlerhaus Bethanien). Le déplacement géographique – en France comme à l’étranger – est constitutif d’une recherche fortement marquée par des croisements identitaires, culturels, générationnels.

Sylvie Ungauer a réalisé plusieurs 1% artistiques, dont le dernier a été mené en collaboration et co-création avec des collégiens (Tout autour de nous il y a… au Collège des Monts d’Arrée en Bretagne en 2018). Elle a récemment exposé, au Sainsbury Centre à Norwich (UK), au Centre d’art Passerelle, et au Brandenburgisches Landesmuseum für Moderne Kunst à Cottbus en Allemagne (BLMK) en 2021. Son travail est présent dans les collections publiques (FRAC Poitou-Charentes, FRAC de la région Centre Val de Loire, Musée des beaux-arts de Brest et BLMK).


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In 2005, after having lived in the Centre region, Sylvie Ungauer settled in Brittany and began teaching at the École Supérieure d'Arts de Brest. Moving around, from fellowships to residency programs and other art projects, in France as well as abroad, is an integral part of Sylvie Ungauer's development and work. From the very beginning, her experience at the Akademie Schloss Solitude in Stuttgart, followed by several stays in Germany, proved to be rich in cultural and artistic exchanges which were to influence her production. The interest she has in issues concerning identity and feminism are more systematically supported by thought around the relationship to the « Other ». Sylvie Ungauer then developed artwork centred on the observation and study of the networks that structure our society, the relationships between individuals, the places where we live as well as the outside world. Collaborations become more frequent. The creation of networks between various protagonists – professionals, artists or art lovers – is a recurring element in the conception and production of her work. Similarly her work is marked by a certain heterogeneity in the choice of techniques and materials used. The use of video or computing tools do not exclude weaving or sewing, as synthetic materials (resin, optical fibres, latex, silicon) can sometimes give way to the use of second-hand materials (used video tapes, plastic bags, clothes...).

Drawn to the reticulate systems that control our world today (the Internet, the flux of information, molecular structures...) and by the notion of habitat through its relationship to space, time, economy and geography, Sylvie Ungauer produces work on various scales. Models of the town (At Home, 2000), sculptures (Bunker/burqa 2012), films (le Cameroun c’est le Cameroun 2014) and graphic works (Maisons 2011) are as many propositions that materialise the organisation and extension of universes, from the infinitely big to the infinitely small.

The notion of interactivity is also at the heart of the artist's preoccupations. In Data Horizon, 2012, the public is obviously, or sometimes indirectly, appealed to and the question of public/private space as a place for meeting and social exchanges is revealed through different working methods such as performance (Prêt-à-porter 2012, Beyond the Mask : Masquerade 2015) and video.
 

Source : 

Documents d'artistes Bretagne - Partenariat Centre national des arts plastiques / Réseau documents d'artistes.

 

Site internet et réseaux sociaux

Source

Documents d'artistes Bretagne - Partenariat Centre national des arts plastiques / Réseau documents d'artistes.

Dernière mise à jour le 15 juin 2022