Biographie

Né à Paris en 1990, Romain Vicari part s’installer avec sa famille à São Paulo. En 2009, il retourne en France et entre à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon puis aux Beaux Arts de Paris. Il reçoit son diplome en 2014 avec les félicitations du jury.

 

"Déplacements"

Il développe sa pratique dans des lieux qu'il considère en tant qu’architectures mortes, comme les chantiers. Les pièces qu'il y réalise sont éphémères car partageant le même aspect transitoire avec ces sites en perpétuelle mutation.

L’échelle de ces pièces est très importante car résultant d’une relation physiologique de son corps à l’espace. Leur présence possède donc une certaine énergie humaine. Les notions d’échelle, d’architecture, de ruine et d’équilibre précaire jouent des rôles primordiaux dans sa démarche. De ce fait, une grande partie de sa production est réalisée in-situ.

Ces lieux urbains sont en transformation, car en vue d’être privatisés. La première étape de sa démarche est d’y implanter la fonction d’atelier. Le chantier choisi devient donc son lieu de travail. A son avis, il s’agit d’un laboratoire où des expériences sont réalisables. De cette manière, les matières, les formes et les couleurs du site choisi sensibilisent sa production. La mélancolie et l’énergie qui en découle rythment sa manière d’œuvrer au sein de ce lieu.

A partir de ce travail dans l’espace public, il a transféré ses recherches dans d’autres contextes spatiaux, plus appropriés à leur monstration en tant que pièces ipso facto. Il s’agit d’espaces propres et immaculés, de type galerie. Son travail prend ainsi une autre dimension visuelle, leur signification devenant plus ou moins altérée. Le rapport d’échelle qu'il avait élaboré précédemment continue à être un aspect remarquable vis-à-vis de cette nouvelle architecture réceptacle, l’espace occupé étant plus significatif. De plus, cet envahissement vient davantage mobiliser le spectateur.

Site internet et réseaux sociaux

Source

Centre national des arts plastiques

Dernière mise à jour le 2 mars 2020