Première

17e édtion
Exposition
Arts plastiques
Centre d'art contemporain de Meymac Meymac

Marine Cariou, Mémoire d'un lieu 2, 2011, cire rouge et bois

Dix septième édition de l’exposition Première, au cours de laquelle les jeunes diplômés des écoles d’art de Bourges, Clermont-Ferrand et Limoges présentent leurs travaux au sein du Centre d’art contemporain de Meymac.

Antoine Barbe, Marine Cariou, Xiang Chen, Andrey Galais, Pauline Kalaschnikow, Thomas Merret, Malika Ouedraogo, Baoliang Zhang sont les étudiants sélectionnés cette année par Solenn Morel (commissaire indépendant), Joël Riff (critique d’art), Heidi Wood (artiste).

Découpes, pots de colle, couleurs et faux-semblant, caractérisent les photos-assemblages d’Antoine Barbe. C’est au travers du prisme de la naïveté enfantine qu’il faut aborder ses oeuvres, tant il convoque en nous les gestes de nos premières tentatives graphiques.


Il y a des objets, des situations, qui disent plus qu’eux-mêmes, qui débordent, et sont ainsi des potentiels forts de récit. C’est cette dynamique narrative que recherche Marine Cariou; ce qui porte une trace, un geste, du vécu, du vibrant, du vivant.


Le travail de Xiang Chen questionne l’espace autour des objets trouvés dans notre quotidien. Il aime observer la rue et les différents espaces qu’il traverse. Ses pièces sont tour à tour ironiques, absurdes ou au contraire très poétiques.


Audrey Galais utilise la technique du moulage en jouant avec les formes et contre-formes des objets. Elle propose d’emmener le visiteur vers une conquête archéologique d’un monde fictif. Un monde oublié, fantasmé, qui ne lui aurait légué que des ruines le laissant à son propre imaginaire pour rêver.


Non sans humour noir, Pauline Kalaschnikow questionne la vie et grâce à quelques jeux de mots et de formes rappelle aux hommes qu’ils sont éphémères. Entre jeux et réalités, elle raconte des histoires improbables, assemble et crée des sculptures et des dessins où végétal, minéral et animal sont entremêlés.


À la manière d’un enquêteur, Thomas Merret met en lumière l’histoire invisible des objets ou des lieux. Jouant sur une histoire particulière et des références très précises, ses pièces sont des condensés d’informations, un espace formel où il lui arrive de mettre en lumière des lignes imaginaires.


Malika Ouedraogo fabrique des anomalies auxquelles s’ajoutent des modes d’emplois pour réinvestir l’espace public de postures inattendues. Celles-ci troublent les logiciels automatiques qui signalent les attitudes déviantes des corps dans la ville. Elle met en place une poétique des failles qui part des espaces lisses et aseptisés pour en saisir les limites, les fissures et les contradictions.

 

Baoling Zhang s’intéresse au rapport entre l’individu et la société à l’ère du numérique où notre appréhension du monde et de nous-même est fragmentée par une multiplicité de points de vue. Il cherche à mettre en avant les frontières brouillées entre spectacle et réalité, vrai et faux.

Tarifs :

tarif de 2 euros et gratuit pour les moins de 12 ans

Partenaires

Les écoles d'art de Bourges, Clermont-Ferrand et Limoges

Horaires

du mardi au dimanche de 14h à 18h et le matin sur rdv Fermetures exceptionnelles: 24, 25, 31 décembre et 1er janvier.

Adresse

Centre d'art contemporain de Meymac Place du Bûcher 19250 Meymac France
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022