Philippe Richard et Bernard Pourrière
Vernissage jeudi 5 décembre 2019 de 16h à 21h
Philippe Richard et Bernard Pourrière
« Soundflash »
Performance à 19h « Mikado 2019 » durant le vernissage
Exposition jusqu'au 4 janvier 2020
Entrée libre
MIKADO est une performance de Bernard Pourrière, Colette Colomb (musicienne), Philippe Richard, sur une oeuvre de Philippe Richard
Suite à notre participation à une résidence au Vietnam qui a donné lieu à une exposition à Hanoï, nous nous sommes rendus compte que nos travaux respectifs, différents d’un point de vue formel, se recoupaient de multiples manières autour de mots ou concepts tel que : Absurde / Décalage / Dérision / Déséquilibre / Empilement / Epuisement / Fragile / Geste / Ludique / Motif / Partition / Recouvrement / Répétition / Rythme / etc.
De cette expérience nous avons imaginé un va-et-vient entre les deux univers artistiques qui a donné naissance pour cette exposition à des œuvres autonomes et à des œuvres à deux mains, autour de l’idée de partition. La méthode de travail est basée sur l’échange d’images de travaux réalisés ou de propositions ouvertes, chacun de nous deux étant invité à imaginer une suite, une réponse éventuelle à la proposition de l’autre.
Bernard Pourrière
Travaillant régulièrement avec des musiciens, mes partitions graphiques se concrétisent à la suite d’échanges, de rencontres, d’écoutes et de notations. L’œuvre est simplement en attente et le musicien répond à la poésie graphique à travers une musique personnelle. Elles peuvent se lire de haut en bas ou inversement, de droite à gauche ou inversement, en diagonale. Le temps proposé reste élastique suivant la convenance de l’interprète, une expérience à chaque fois différente, à chaque fois unique.
Philippe Richard
Les gouaches sur papier présentées dans l’exposition font partie de la série des Partitions. Ce travail a commencé en 2017. Pour moi, il s’agit d’improviser un dessin sur une trame précédemment imaginée et imprimée sur les feuilles de papier. Toutes les partitions sont donc spontanées, elles agissent comme des espaces mentaux. J’essaie de les faire comme on ferait des gammes, sans réflexion ni volonté particulière. Ces improvisations génèrent des partitions qui peuvent éventuellement être lues, interprétées ou jouées par d’autres personnes, échappant ainsi à celui qui les a peintes.