Peintures

Denis Christophel
Exposition
Arts plastiques
Galerie du Crous Paris 06

Depuis quelques années, ma démarche picturale est liée à la notion de paysage. J'ai fait
émerger ou s’inscrire en négatif, dans des fonds où des modulations bleues créent une atmosphère
vaporeuse et froide, et où un jeu de strates mêle opacité et transparence, des motifs
« génériques », presque abstraits, s’apparentant à des îles, des nuages, des massifs d’arbres.
J'ai orienté le tableau vers une non-figuration lorsque des dimensions plus importantes s'y
sont prêté. Le regard s’engouffre alors frontalement vers des étendues de couleur qui souvent
s’épanchent dans la douceur. Dans une recherche de clarté et d'équilibre, j'ai essayé
de minimiser la trace du geste ; celle-ci, lorsqu'elle est explicite, agit localement, comme
une ponctuation. Le paysage – quitte, en fin de compte, à n'être pas défini comme tel par le
regardeur – est réduit à son expression la plus élémentaire.
La plupart du temps, un format vertical entrant en résonance avec les proportions du corps
est privilégié. Le jeu d’interpénétration entre des masses de couleur diffuses vient entrer en
contradiction avec l’orthogonalité du tableau et de l’espace d’accrochage.
Le tableau est le résultat d’une longue répétition de gestes qui le rend chargé de matière, de
façon à ce que de l’accumulation des couches de peinture naisse une intériorité qui parle d’un
désir d’être habité, imprégné par le paysage, sans pour autant traiter d’un lieu précis. A cette
présence physique – mais pas exubérante – liée à la superposition des couches doit répondre
la recherche d’une simplicité en matière de composition, vers une sorte de silence, de retrait.
Ces peintures traitent de la mémoire et de l'idée du paysage plus qu’elles ne le retranscrivent.Depuis quelques années, ma démarche picturale est liée à la notion de paysage. J'ai fait
émerger ou s’inscrire en négatif, dans des fonds où des modulations bleues créent une atmosphère
vaporeuse et froide, et où un jeu de strates mêle opacité et transparence, des motifs
« génériques », presque abstraits, s’apparentant à des îles, des nuages, des massifs d’arbres.
J'ai orienté le tableau vers une non-figuration lorsque des dimensions plus importantes s'y
sont prêté. Le regard s’engouffre alors frontalement vers des étendues de couleur qui souvent
s’épanchent dans la douceur. Dans une recherche de clarté et d'équilibre, j'ai essayé
de minimiser la trace du geste ; celle-ci, lorsqu'elle est explicite, agit localement, comme
une ponctuation. Le paysage – quitte, en fin de compte, à n'être pas défini comme tel par le
regardeur – est réduit à son expression la plus élémentaire.
La plupart du temps, un format vertical entrant en résonance avec les proportions du corps
est privilégié. Le jeu d’interpénétration entre des masses de couleur diffuses vient entrer en
contradiction avec l’orthogonalité du tableau et de l’espace d’accrochage.
Le tableau est le résultat d’une longue répétition de gestes qui le rend chargé de matière, de
façon à ce que de l’accumulation des couches de peinture naisse une intériorité qui parle d’un
désir d’être habité, imprégné par le paysage, sans pour autant traiter d’un lieu précis. A cette
présence physique – mais pas exubérante – liée à la superposition des couches doit répondre
la recherche d’une simplicité en matière de composition, vers une sorte de silence, de retrait.
Ces peintures traitent de la mémoire et de l'idée du paysage plus qu’elles ne le retranscrivent.

Horaires

de 11h à 19h

Adresse

Galerie du Crous 11 rue des Beaux-arts 75006 Paris 06 France
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022