Biographie

Co-fondatrice en 1993, avec Nicolas Gautron de l’association Mire à Nantes, pour la diffusion du cinéma expérimental, cinéma et vidéo d’artiste, Marie-Pierre Duquoc accompagne jusqu’en 2003 l’activité de diffusion transmission et production. De  2002 à 2003 elle collabore avec Bandits-Mages à Bourges, pour la mise en place du Festival Rencontres internationales des étudiants et artistes indépendants.
À partir de 2004 elle s’engage dans une recherche artistique. Les formes qu’elle imagine se développent via différents modes, postures de recherche dans l’expérience et l’observation du quotidien et de ses organisations, et expérimentent les modalités de dialogues et d’apparitions de l’art dans les contextes et territoires explorés. Elle écrit, dessine, filme, performe, organise…
Les réalisations plastiques, textuelles et poétiques s’associent parfois à de projets de commissariat. En 2005 elle met en place un réseau de rencontres artistiques chez l’habitant, Chez l’un l’une l’autre. Inscrit jusqu’en fin 2006 dans le cadre du voisinage à la Haute-île à Rezé (Loire, Atlantique), ce projet de déplacement artistique participe à différents événements, Estuaire Nantes st Nazaire en 2007 et l’Art prend l’air  (manifestation organisée par le Conseil Général de Loire-Atlantique),
Avec P comme palissade, associée à Nicolas Gautron, ils investissent la zone commerciale d’Atlantis à Saint-Herblain. De 2009 à 2010 des palissades installées contre les parois d’Onyx accueillent chaque mois des artistes invités.
Au cours de résidences, voyage à l’étranger, Nalam  Nalad, Nalatok , de mai à juillet 2008 en Hongrie, avec le soutien de la Région des Pays de Loire, puis Kofoni résidence à Berlin en octobre et novembre 2010, soutenue par la ville de Nantes et Culture France, elle observe les conditions de l’exercice du voyageur, immigrant, travailleur, touriste, « artiste international… » ? Explore les modalités d’échanges induites par le déplacement géographique, linguistique et culturel, questionne la relation à l’autre « l’étranger », ce qui fait ou est « communauté » ?
L’examen de nos modalités d’organisation et de relation ainsi que les conditions de son « exercice artistique, plastique et poétique » l’invite à « réfléchir » le travail. Partant de son expérience personnelle, entre autobiographie et fiction elle réalise TravaYé!

Chaque projet est l’objet d’une expérience qu’elle expose par exposé, récit ou exposition de dessins, organigrammes…

Dernière mise à jour le 18 octobre 2012