LES DIMANCHE DE CECCARELLI
L'hommage d'un photographe (bien connu comme éditeur) à un dessinateur, hommage simple comme une amitié partagée entre deux artistes très différents et très proches. Sur la grande jetée, où Jean-Jacques Ceccarelli, en 1980, semblait mesurer le port du regard et, dans un amalgame sa vie et sa ville, le dessin prenait des vacances. Cecca, à l'image de ses collages, reliait les rochers, les ombres et son trait. Au charbon, sur le sol et sur les blocs de pierre, il distribuait les espaces d'un geste libéré et de l'atelier et du format du papier, le dessin d'aventure en quelque sorte où le soleil et le temps étaient complices de la nature, du sujet et de l'artiste.
Ce travail, ou ce plaisir, aurait été voué à l'éphémère sans l'objectif d'André Dimanche qui, à son tour, cherchait le trait, le volume, l'ombre et l'entente avec les mouvements de l'artiste.
La facilité de jouer avec le nom du photographe ne me serait pas venue à l'esprit si elle ne rejoignait pas si parfaitement ce titre de film, “un dimanche à la campagne“ où le sujet est le bonheur simple entre les êtres avec le concours de la nature.
Le souvenir de Jean-Jacques n'en sera que plus présent.
Bernard Plasse
Tarifs :
Gratuit