Fondation Henri Cartier-Bresson
Harry Callahan
Variations
Exposition
Photographie
Fondation Henri Cartier-Bresson
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Paris 03
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Cette exposition permet de découvrir l’œuvre rare du photographe américain Harry Callahan (1912–1999) dont les trois axes majeurs – la ville, sa famille et la nature, intimement liés à sa vie personnelle vont se conjuguer jusqu’à la fin. Pas du tout intéressé par les récits en images, Callahan est le photographe de l’intuition, de la foi absolue dans le médium photographique, rehaussée par la qualité exceptionnelle des tirages.
Complément d'information
Harry Callahan (1912-1999) commença à photographier littéralement pour s’amuser, fasciné qu’il était par la beauté des instruments. D’abord intéressé par la caméra cinématographique, faute de moyens, il se rabattit sur l’appareil photo, un Rolleicord acheté en 1938. D’origine modeste, il abandonna très vite ses études universitaires pour épouser Eleanor Knapp et gagner sa vie aux usines Chrysler. Sa pratique photographique, pendant ses rares loisirs, put évoluer ensuite grâce à la fréquentation du Detroit Photo Guild où il rencontra, entre autres, Ansel Adams, venu présenter son travail en 1941. Ansel m’a totalement libéré, confessera très vite le débutant. Plus tard, Callahan deviendra enseignant, d’abord à Chicago(1946) à l’Institute of Design puis à la Rhode Island School of Design de Providence. Pour cet amateur éclairé et talentueux, très vite, la photographie devient une addiction, une sorte de psalmodie silencieuse dans la répétition constante des motifs. Alors, je suis passé par tous ces va- et-vient entre la ville, la nature et Eleanor…et j’ai pris l’habitude de continuer à photographier de cette façon. Bien que la fin des années trente ait vu l’éclosion de la photographie engagée et la multiplication des supports qui offraient des tribunes (et aussi des emplois) aux reporters, Callahan se considère comme pas concerné (unconcerned ) : il n’est pas un raconteur d’histoires (story teller), il n’y a pas de récit photographique dans son travail, mais une tentative compulsive de donner forme à son expérience intérieure.
En apparence très formelles, ses images ont en fait une puissance émotionnelle profonde. Elles sont le plus souvent des variations quasi musicales sur ces trois grands thèmes : l’architecture et l’anonymat dans la ville, la nature, et sa famille, essentiellement Eleanor. Harry Callahan était un pur croyant du médium : il avait foi en la photographie. Il photographiait la photographie, en cherchant instinctivement sa voie avec ferveur.
L’exposition à la Fondation Henri Cartier-Bresson présente uniquement le travail en noir et blanc de Harry Callahan. Les tirages, tous réalisés par l’auteur, proviennent des collections de la Maison Européenne de la photographie, de la Galerie Pace/MacGill, du MoMA de New York et d’une collection privée.
En apparence très formelles, ses images ont en fait une puissance émotionnelle profonde. Elles sont le plus souvent des variations quasi musicales sur ces trois grands thèmes : l’architecture et l’anonymat dans la ville, la nature, et sa famille, essentiellement Eleanor. Harry Callahan était un pur croyant du médium : il avait foi en la photographie. Il photographiait la photographie, en cherchant instinctivement sa voie avec ferveur.
L’exposition à la Fondation Henri Cartier-Bresson présente uniquement le travail en noir et blanc de Harry Callahan. Les tirages, tous réalisés par l’auteur, proviennent des collections de la Maison Européenne de la photographie, de la Galerie Pace/MacGill, du MoMA de New York et d’une collection privée.
Horaires
du mardi au dimanche de 13h à 18h30
le samedi de 11h à 18h45
le mercredi jusqu'à 20h30
Accès mobilité réduite
Oui
Adresse
Fondation Henri Cartier-Bresson
79 rue des Archives
75003 Paris 03
France
Comment s'y rendre
Métro : Arts et métiers (L3), Filles du Calvaire (L8), Hôtel de Ville (L1)
Bus : Archives-Haudriettes (bus 29, 75), Square du Temple (bus 20)
Dernière mise à jour le 2 mars 2020