Germaine RICHIER

Germaine RICHIER (1902-1959)
Germaine Richier se forme dans les années 1920 à l’Ecole des Beaux-Arts de Montpellier dans l’atelier du sculpteur renommé Louis-Jacques Guigues, ancien praticien de Rodin, puis aux côtés d’Antoine Bourdelle à Paris, au même moment qu’Alberto Giacometti. Travaillant généralement à partir d’un modèle vivant et restée fidèle au médium traditionnel du bronze, elle sculpte d’abord des figures humaines qui s’émancipent à partir de 1940 dans un univers fantastique et animal. Celle que l’on surnommait L’Ouragane développe un style figuratif remarquable par sa puissance expressive et son travail de la matière. Jouant sur l’union du minéral, du végétal et de l’animal, ses sculptures donnent vie à des « êtres hybrides », à des forces naturelles saisies dans le bronze. Germaine Richier fait partie des sculpteurs français les plus importants de l’après-guerre. Lauréate du Prix Blumenthal en 1936, elle a participé cinq fois à la Biennale de Venise et son oeuvre est conservée dans les plus grandes collections internationales.