Les Moyens du bord
Eric L'Anthoën-Baslé : Carré (prolongation Itinéraires 2003)
Exposition
Arts plastiques
Moyens du bord
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Morlaix
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"Le carré que je me propose de décliner est une figure géométrique d'environ 1,5 kilomètre de coté. De par sa taille, l’objet, matérialisé par ses quatre coins ne sera pas physiquement perceptible. Le spectateur, se trouvant face aux angles, sera mené à se représenter mentalement les éléments proposés afin de concevoir la totalité de l’oeuvre.
Quatre angles, dont la taille et la nature restent à déterminer en fonction des espaces qui pourront être attribués, seront présentés au public durant le temps de l’exposition. Ces quatre angles mesurant entre 2 m et 6 m de coté seront matérialisés par un marquage au sol : Il peut s’agir de traces de peinture, d’agencement de pierres, de branches..."
(dans le cadre des résidences d'artistes de Moyens du Bord à Morlaix)
Complément d'information
les travaux d'Eric L'Anthoën-Baslé : les carrés déclinés
Le travail d’Eric L’Anthoën-Baslé est souvent associé « aux carrés » qu’il décline de manière sans cesse renouvelée depuis plusieurs années. Le choix de cet objet géométrique n’est pas anodin : réaliser un carré ne consiste pas à représenter une chose, à produire une image, mais à créer un être à part entière, une entité réelle conforme à sa définition. Toutefois, ceci n’est que la face immédiatement visible d’une oeuvre plus à concevoir qu’à voir.
A partir d’anamorphoses, de projections dans des référentiels géométriques inaccoutumés (à des échelles réduites au millimètre ou au contraire sur des espaces géographiques de plusieurs kilomètres), les carrés d’Elab provoquent des instants d’incertitudes entre émergence et inscription de la figure. Au-delà de leur matérialité, les formes prennent sens dans leur capacité à perturber la pensée. L’essentiel de l’oeuvre se situe au niveau de l’esprit du spectateur reconstruisant les différents espaces. De façon clairement définie, l’esthétique développée par Elab est fonction des caractéristiques de visualisation du carré : le critère de réussite d’une oeuvre se détermine ici par la qualité de l’instant de doute précédent la reconnaissance de l’objet géométrique.
Par l’intermédiaire du carré, le travail d’Elab porte sur la question de l’entendement. Omniprésente dans son oeuvre, nous la redécouvrons de manière évidente dans le choix de la figure géométrique : « Le carré », bien que simple, n’existe pas dans la nature. Sa présence est à considérer comme le signe d’une pensée élaborée, la trace d’un être capable de création.
PHOTO :
Titre : Carré géographique « Rennes/Saint Cast/Montmartin sur mer/Landivy »
Installation réalisée lors de l’exposition Carré2 : Galerie du lavoir à Rennes ; du 1er octobre au 17 novembre 2002.
Format : environ 63,245 km de coté.
Description : Quatre angles flottants de 6m X 6m matérialisant les coins du carré.
Le travail d’Eric L’Anthoën-Baslé est souvent associé « aux carrés » qu’il décline de manière sans cesse renouvelée depuis plusieurs années. Le choix de cet objet géométrique n’est pas anodin : réaliser un carré ne consiste pas à représenter une chose, à produire une image, mais à créer un être à part entière, une entité réelle conforme à sa définition. Toutefois, ceci n’est que la face immédiatement visible d’une oeuvre plus à concevoir qu’à voir.
A partir d’anamorphoses, de projections dans des référentiels géométriques inaccoutumés (à des échelles réduites au millimètre ou au contraire sur des espaces géographiques de plusieurs kilomètres), les carrés d’Elab provoquent des instants d’incertitudes entre émergence et inscription de la figure. Au-delà de leur matérialité, les formes prennent sens dans leur capacité à perturber la pensée. L’essentiel de l’oeuvre se situe au niveau de l’esprit du spectateur reconstruisant les différents espaces. De façon clairement définie, l’esthétique développée par Elab est fonction des caractéristiques de visualisation du carré : le critère de réussite d’une oeuvre se détermine ici par la qualité de l’instant de doute précédent la reconnaissance de l’objet géométrique.
Par l’intermédiaire du carré, le travail d’Elab porte sur la question de l’entendement. Omniprésente dans son oeuvre, nous la redécouvrons de manière évidente dans le choix de la figure géométrique : « Le carré », bien que simple, n’existe pas dans la nature. Sa présence est à considérer comme le signe d’une pensée élaborée, la trace d’un être capable de création.
PHOTO :
Titre : Carré géographique « Rennes/Saint Cast/Montmartin sur mer/Landivy »
Installation réalisée lors de l’exposition Carré2 : Galerie du lavoir à Rennes ; du 1er octobre au 17 novembre 2002.
Format : environ 63,245 km de coté.
Description : Quatre angles flottants de 6m X 6m matérialisant les coins du carré.
Horaires
In situ. Bas de la rivière de Morlaix, au Dourduff en Mer
Accès mobilité réduite
Oui
Dernière mise à jour le 13 octobre 2022