activité esac tarbes

GEORGES DIDIHUBERMAN Georges Didi-Huberman, philosophe et historien de l’art, enseigne à l’École des hautes études en sciences sociales. Depuis le début des années 80, à travers une trentaine d’ouvrages, de l‘iconographie photographique de la Salpétrière à l’exposition «L’empreinte» en 1997, de Fra Angelico à Giacometti, Hantai, Penone, Convert, Turrell ou Tony Smith …, des ex voto et des photogrammes volés de la Shoah (Images malgré tout - 2003), aux montages de documents étudiés chez Aby Warburg ou Bertolt Brecht, son oeuvre explore le rapport que nous entretenons avec l’image, et interroge ce que regarder veut dire. Avec les outils théoriques de l’histoire de l’art, de l’anthropologie, de la philosophie et de la psychanalyse, mais aussi à travers une poétique, l’image est parlée en tant qu’expériences sensibles et intelligibles et elle est pensée comme pouvant constituer un savoir. Ses recherches les plus récentes (Quand les images prennent position – l’oeil de l’histoire 1 – 2009) dévoilent une politique de l’image dans laquelle prendre connaissance est prendre position. RENDRE UNE IMAGE CONFÉRENCE LE MERCREDI 28 OCTOBRE 2009 À 19H AU PARI, 21, RUE GEORGES CLÉMENCEAU- 65000 TARBES ON DIT : « PRENDRE UNE IMAGE », UNE PHOTO PAR EXEMPLE. POSONS-NOUS LA QUESTION DE SAVOIR S’IL FAUT AUSSI LA RENDRE, À QUI, ET COMMENT. ON ÉVOQUERA, À TRAVERS L’EXEMPLE DU CINÉASTE HARUN FAROCKI, UNE CERTAINE NOTION ET UN CERTAIN USAGE DE LA RESTITUTION, QUE L’ON COMPARERA À ANDY WARHOL D’UN CÔTÉ, JEAN-LUC GODARD DE L’AUTRE. L’ÉCOLE SUPÉRIEURE D‘ART ET CÉRAMIQUE DE TARBES INVITE EN PARTENARIAT AVEC L’ESA DES ROCAILLES - ECOLE SUPÉRIEURE D’ART DE BIARRITZ