Royal Garden

Exposition
Arts plastiques
le Crédac Ivry-sur-Seine
Royal Garden est une revue virtuelle hirsute, un lieu de production pluridisciplinaire, un cadavre exquis critique, théorique et artistique. Pourquoi ce titre : dans Playtime (1967) Jacques Tati décrit un monde moderne fait d’immenses couloirs vides, de bureaux labyrinthes, de grands halls d’expositions… Son alter ego monsieur Hulot passe au Royal Garden une soirée ponctuée par les catastrophes qu’il déclenche. Le monde futuriste se mue vite en labyrinthe infernal. Comme enroulé dans la boucle qu’une flèche en néon rouge dessine au-dessus de la porte, on tourne sur soi pour sortir et entrer à nouveau. Dans ce film le Royal Garden est une métaphore du paradis. Les expositions organisées par le Crédac ont lieu au Centre d’art contemporain d’Ivry du 1er septembre au 1er avril. Ainsi est né, en 2008, Royal Garden, un prolongement sur le mode virtuel, mis en ligne du 1er avril au 1er septembre. Ont participé à la saison 1 (toujours accessible sur www.credac.fr) Bénédicte Ramade (critique d’art), Antoine Marchand (critique d’art), Christophe Catsaros (critique d’architecture), les artistes Cédrick Eymenier, Pierre Vadi (avec Francis Baudevin et Christian Pahud), A Constructed World, Jean-Marc Ballée… Cette année, l’équipe « curatoriale » est constituée de l’artiste David Evrard, du designer graphique Mathias Schweizer, du critique d’art Etienne Bernard et de la commissaire Claire Le Restif. David Evrard développe son projet « I was here but I diseppear » pendant toute la saison. Son scénario : « En 1977, Tony Manero, jeune ouvrier de banlieue, se rend tout les samedi au 2001 ODISSEY histoire de montrer à tous qu’il est le dieu vivant de ce parquet lumineux, brique de verres éclairées par le dessous suivant les impulsions de la musique....” À suivre... Claire Le Restif invite Bruno Bellec à partager son “carnet de note” pour un voyage architectural au Japon. La trame urbaine, la toile internet et son travail plastique se confondent. Isabelle Cornaro nous permet de découvrir autrement sa série “Moulages sur le vif”. Mathieu Mercier réagit aux différentes occurrences à la manière d’un cadavre exquis en proposant après le pamphlet “Nationalism” l’image “Flag on sale”. Claire Le Restif invitent également Pascal Beausse, Véronique Joumard, Peter Regli, Silvana Reggiardo... Pour Etienne Bernard, « Royal Garden, c’est l’entre-deux, l’à-côté, le chemin de hallage, l’alternatif, le flux, la connexion. Le squat idéal pour explorer sans contrainte les possibilités offertes par ce nouveau média, pour échapper au diktat du formalisme et pour mettre en avant les enjeux principaux de l’art aujourd’hui : la communication et le lien ». Pour la Saison 2, Etienne Bernard met en place un Royal Garden dans Royal Garden en invitant A Constructed World, duo australien mi graphistes - mi artistes, qui eux-mêmes proposent à des critiques, historiens, engagés dans l’art contemporain de commenter régulièrement une série de pamphlets comme « crise, nationalisme, stupidité… ». Ces pamphlets apparaissent formellement comme des couvertures de livres, puis le texte et les indications sur son auteur. Etienne Bernard invite également Raphaël Zarka, mais aussi propose un texte sur le « land art » écrit avec Bénédicte Ramade.

Accès mobilité réduite

Oui

Adress

le Crédac 1 place Pierre Gosnat La Manufacture des Œillets 94200 Ivry-sur-Seine France

Means of access

Accès : Métro ligne 7, station Mairie d'Ivry / RER C, Ivry-sur-Seine

Updated: March 2 2020