OÙ lieu d'exposition pour l'art actuel

Alice Albert – Alexandre Toursky – Bernard Plasse Galerie du Tableau
Exposition
Arts du feu
OÙ Lieux d’Expositions pour l’Art Actuel Marseille

Alice Albert – Alexandre Toursky – Bernard Plasse Galerie du Tableau

Marion Albert & Alice Griveau [ http://alicealbert.tumblr.com]
Bernard Plasse – Galerie du Tableau [ http://www.galeriedutableau.org]

Exposition visible sur les façades de OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel 13001 Palais Longchamp Marseille.
Oeuvres éphémères dans l’espace public visibles 24/24, 7/7.



Additional information

Carte blanche à Bernard Plasse – Galerie du Tableau
Un drôle d’air
Poèmes d’Alexandre Toursky
Ed. Gallimard (1963)

Extraits choisis par Marion Albert & Alice Griveau
Un drôle d’air d’Alexandre Toursky
– La société immobilière. p.15
– Un drôle d’air. p.21
– Le poing du jour. p.29
– Les lieux. p.47
– Le quartier change. p.75

Carte blanche à Alice Albert
Le Faire et La Considération (sous réserve)
Installation Photographie & Dessin

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Les façades et les rideaux de OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel, 13001 sont à nouveau investis pour l’hiver. Cette fois c’est par les oeuvres de Alice Albert à l’occasion de leur première palissade à Marseille et les extraits de poèmes de Alexandre Toursky une proposition de Bernard Plasse pour le centenaire du poète et ami du directeur de la Galerie du Tableau.

Ces jeunes artistes installés et formés en PACA développe un travail aux formes constitué de détournements de situations, comme autant de campagnes à l’encontre des diverses conventions de représentation, de genre et de style. Pour leur exposition à OÙ, elles nous présentent ainsi une sélection d’images photographiques et une composition graphique chargées de toutes ces ambiguïtés. Sur le rideau de OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel, il s’agit d’images donnant l’impression d’être des « photographies de genre », si l’on accepte de considérer la prise de vue archiviste comme un genre. Sur la façade de OÙ, une pièce à la forte apparence de rebus vient appuyer le registre de scénographie, dans lequel l’accrochage de la première série et les codes inhérents aux représentations nous avaient immédiatement invité. Or, les choses étant ainsi, peut-on affirmer que le duo Alice Albert fait de la photographie exactement comme on lit la poésie ?
OÙ est un espace de production et de diffusion d’art contemporain. L’exposition comme outil de recherche et d’exploration, OÙ propose depuis 2000, une programmation éclectique, favorisant la multiplicité des débats que génèrent des projets d’artistes pour la plupart émergents. La direction favorise les premières expositions personnelles, les projets inédits et quelques expérimentations collectives.

OÙ est soutenu par le Département 13, la Région PACA, la Ville de Marseille et les membres de l’association OÙ. Partenaires des expositions : QUOTIDIEN DE L’ART et Paris-ART. OÙ est membre du réseau MARSEILLE EXPOS.

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ALEXANDRE TOURSKY (dit également “Axel”), est un poète français né à Cannes le 30 décembre 1917, d’une mère provençale, modiste de son état, et d’un père russe, qui la quitte quelques mois après sa naissance.
C’est ainsi qu’il résumait lui-même ses années de formation dans une lettre à Joë Bousquet de 1942 : “Mon enfance et mon adolescence ont connu des deux cents jours de lit par an. Je puis dire qu’en bronchites, asthmes et fièvres, je connais mes draps par cœur. Au terme d’une instruction secondaire plate comme la Beauce, j’allais embrasser une carrière scientifique – la chimie était mon dada – quand une maladie un peu plus grave que les autres est venue m’apprendre à la fois ma force et ma faiblesse. Alors a commencé une vie désordonnée, pleine de soleil et de nuit, sur la côte, et que je vous raconterai un jour. J’ai fait du sport, j’ai sculpté, gravé, peint, dessiné et écrit. Jamais de musique cependant. Aujourd’hui encore, j’ignore cette langue. Assez rapidement, l’écriture et le dessin – passons le pléonasme – devaient se dégager. La rencontre de Jean Royère me fut décisive. Un homme venait de m’apprendre que l’art, dans son essence, était fondé non sur l’entendement mais sur la vie, et que la poésie était le langage et rythme du langage!”
Rédacteur en chef d’un hebdomadaire pour la jeunesse, il s’est tourné très tôt vers la poésie, s’y consacrant de manière assidue. Il n’a que vingt ans lorsqu’il publie Enfance, son premier recueil. Toursky fut également un membre très actif du comité de rédaction des Cahiers du Sud.
Poète du réel et de l’amour qu’il exprime en vers dépouillés, excluant toute forme de grandiloquence,
Alexandre Toursky s’est éteint en 1970 à Marseille.
Joë Bousquet lui écrivait dans les années 1940 : “De tous les poètes, vous êtes celui dont je voudrais avoir tout l’œuvre dans le cœur”.
Œuvres
Enfance (La Phalange, 1937)
La suite à demain (La Phalange, 1938)
Irène (Feuillets de l’îlot, 1941)
Les armes prohibées (Robert Laffont, 1942)
Version originale (Cahiers de Rochefort, 1942)
Connais ta liberté (Robert Laffont, 1943)
Ici commence le désert (Robert Laffont, 1946)
Ma destinée s’achève à l’aube (Éditions du Filin, 1947)
La mort est naturelle (Éditions du Filin, 1948)
Un drôle d’air (1963)
Loin de l’étang (Seghers, 1971)

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ALICE GRIVEAU – Textes, Dessins, Installations, Vidéos, Photographies & Édition
Je suis née à Créteil, en banlieue parisienne. D’une formation de dessinateur maquettiste sur Paris, j’ai continué des études en design industriel. Durant ce cycle j’ai entamé une pratique plastique autour des formes et plus particulièrement des moulages.
En juin 2014 j’ai participé à une exposition collective au point G, un squat à Paris organisée par le collectif Grain de Sel avant de quitter la capitale française pour entamer des études d’art plastique à l’Ecole D’Art et de Design de Marseille Méditérannée.
Au sein de l’atelier d’Anita Molinero et de Frédéric Pradeau, mes pratiques se sont diversifiées et mes recherches autour des objets et de leur présence massive m’ont fait aller vers le moins, vers ce qui sera peut être de l’art.
Dans chacune des expériences et des disciplines artistiques je me pose plus ou moins la question de l’espace. D’un espace physique environnemental à un espace du sensible et émotionnel. Mais ce sont des frontières floues, entre rapprochement et éloignement des corps. Une affaire de distance…
En repensant une géographie corporelle, un corps en recomposition, un corps donc spatialement imageable. Mon travail pose donc la question des limites, des distances, des géographies corporelles, la question de l’angle mort, de la dissolution de l’espace dans la poésie ( ce qu’il est déjà). La question de l’impermanence des choses, de ce qui est instable, de ce qui ne demeure pas, de ce qui dérive, des limites dans la multiplicité, jusqu’où et jusqu’à.
Depuis septembre 2014, avec Anne-Laure Vincent et Etienne Achard nous avons fondé une pensée autour de la sculpture performée en mettant au statut d’oeuvre le processus et l’agir.
En mars 2015, après l’obtention de la bourse d’appel à projet de l’ESADMM, notre groupe de travail a exposé sous forme d’une résidence publique à la Galerie Gourvennec Ogor un projet “Aliquid Novi” autour de l’éternel renouveau .
Diplômée du Diplôme National d’Art Plastique de l’ESADMM, j’ai circulé en Europe pour le cadre d’un voyage d’étude avec Marion Albert.
Ensemble nous avons pu développer et soulever des thématiques diverses et variées qu’entraîne la mobilité. Durant ce voyage nous avons pu exposer des étapes et des structures durant une résidence artistique dans la ville de Jakobstag en Finlande durant l’hiver 2015.
Depuis mon retour, mon travail se porte autour de l’image et son abstraction, sa disparition et son apparition par des dispositifs mêlant le geste et le volume.
En Mai 2016, durant le Festival des Arts Ephémères, notre trio présentera sous forme de work in progress un projet appelé 3Tx100 m2. Il s’agit d’un espace matière intégré au parc de la Mairie du 9/10 ème de Marseille sur et dans lequel nous performerons la matière par nos corps sans préconception formelle, à la recherche d’une improvisation des gestes guidés par nos sens en mettant en avant l’expérience.
En parallèle et dans le cadre du printemps de l’Art Contemporain, je participe à la biennale Longchamp organisée par Arnaud Deschin en proposant une oeuvre installée dans l’espace public. ” Boucher un coin ou quand la sculpture devient un type encombrant dont on ne sait pas quoi faire ” volume en béton armé en attente d’autorisation de la mairie.
Cette oeuvre est un questionnement autour de la normalisation des formes en société.

ALICE GRIVEAU
alice.griveau@gmail.com / 0623187496 / http://alicegriveau.tumblr.com
CV
FORMATIONS ET DIPLOMES
DNSEP – En cours d’obtention – ESADMM – Marseille
DNAP ESADMM – Marseille
Obtention en juin 2015
BTS Design de Produit – Ecole de Condé Paris
Obtention en juin 2014
BT Dessinateur Maquettiste – Ecole Sornas Paris
Obtention en 2011
CAP DECG – Ecole de Sornas Paris
Obtention en 2007
BEPC – Collège Camille Pissarro St Maur des Fossés
Obtention en 2005
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES ET ARTISTIQUES
Festival des Arts Ephémères – Installation et work in progress
Avec Etienne Achard et Anne-Laure Vincent
Du 12 mai au 27 mai 2016 – Mairie du 9/10 ème Marseille
PAC Biennale Longchamp Exposition
Du 7 mai au 27 mai 2016 – Boulevard phillipon rue espérandieu Marseille
Assistante de l’artiste Davide Stucchi pour Triangle France
Avril 2016 – La Friche Belle de mai – Marseille
Workshop avec l’école de céramique d’Aubagne
Février 2016 – Marseille Aubagne
Exposition et résidence artistique – Finlande Jakobstag
De octobre 2015 à Décembre 2015
Prospectrice pour Carmillia – Sallanches ( 74 ) Marseille
Carrefour – SNCF Sallanches
Septembre 2015 et Février 2016
Prise vidéo lors de conférences – La Friche Belle de Mai Marseille
Octobre 2014 à mai 2015
Exposition et résidence – Galerie Gourvennec Ogor Marseille
Mars 2015 soutenu par l’obtention de la Bourse d’appel à projet de l’ESADMM
Garde d’enfant à domicile – Marseille
De juin à août 2014
Workshop avec l’école des Beaux-Arts de Cergy Pontoise – Marseille
Réalisation d’un court métrage en avril 2014
Exposition collective – Le Point G Paris
Juin 2013
Assistante designer – Policar Design Studio Paris
De juin à juillet 2012
Dessinatrice pour Levi’s – Centre commercial Créteil Soleil
Février 2012
Accueil et secrétariat – Société EduGroupe Paris
De janvier 2011 à janvier 2013
Accueil et service en restauration – Abbaye de St Maur des Fossés
Juillet 2011
Collage d’affiches – St Maur des Fossés
Juin 2011
Conditionnement et packaging de prospectus – Imprimerie Frazier Paris
Mars 2010
COMPETENCES /
Anglais courant
Logiciels de montage vidéo et de PAO ( Suite Adobe ) ainsi que logiciels de bureautique ( Word, eXel, Office ).
Formée en atelier bois, métal et céramique sur machines.

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MARION ALBERT – Textes, Dessins, Photographies & Édition « D’OÙ la nécessité de sortir le vivre de soi »
D’OÙ la nécessité de sortir le vivre de soi,
 le vécu ensemble si beau qu’il soit
 se doit d’être inscrit célébré 
valorisé

Le mouvement vers la mort ne changera pas, mais la direction peut être transformée,
 quʼil faille DIRE ou FAIRE

la faculté, le devoir, de RECONNAITRE dʼACCROITRE
Pourquoi pas 100 pages arrachées au temps, sans la construction,
 “D i s p a r s” !
faits 
ni convaincants ni universels, éclats hétéroclites 
!!!!!!!!!!!!!!! ! ! ! ! ! ! ! ! lʼécriture, 
lʼordre
 lier/relier,
La disposition des matières est nouvelle.
suivant le sens, lʼintuition, la géométrie..
dans lʼoptique de l’approfondissement dʼun sujet, dʼune fiction, dʼun résultat esthétique,
 lʼensemble fera formé.

Le temps et les jours sʼenchaînent,
100 pages donc en pile clouées sur une planche,
 le feuilletage serait radical puisque il s’agira de dépouiller l’une pour passer à l’autre. Alors l’expérience nouvelle, La position, Le geste in/volontaire 

Parmi la matière des possibles diffus

L’agir, l’évènement, l’enlèvement
Une fois la page en main, qu’il s’agisse d’une photo, d’un dessin reproduit, ou d’un poème, celui qui l’a entre ses mains, possède désormais, il élimine autant quʼil élit saisit lʼoccasion promise, libre à lui de la garder, de la rendre, de l’installer quelque part. Lʼautonomie autorisée, encouragée créative, consacrée par la situation artistique.
La valeur m’intéresse tant elle a rongé le rapport entre les hommes et les choses, et les hommes entre eux, qu’il s’agisse de spéculation ou d’envie,
 il y a beaucoup à développer…
Je suis toujours impressionnée des moyens pris et des gros prix pour la reproduction de photographies et je choisi depuis longtemps d’offrir à ma pratique un cout inférieur à 10 cts.
A lʼheure ou les mots dits sont filtrés, la planification comme la surveillance ont dépassés lʼintime pour la génétique, le contrôle invisible, subtil, est inattaquable..
 Le signifiant précède lʼacte même compliquant les initiatives qui ne sont pas officielles,
 les statuts sʼépaississent jusqu’à lʼasphyxie du singulier, les leurres quand à lʼappropriation de la réalité fleurissent dans un massif divisé habilement inhumain,
 (…) Le respect comme la raison ne semblent plus représentés. La création bordée de censure, alors la rédemption contemplative dʼou née lʼintuition est détournée au profit de lʼactivité productrice excluant toute expérimentation, qui porte lʼéchec.
Mais le savoir sʼéchappe de la poigne, et la création sʼen sort toujours, 
la marelle monte au ciel et je lance mon palet/
Lumineux qui comme lʼenfant se fiche du vocabulaire pour qui les barrières participent à l’expérimentation furieuse du risque..!! les figures légères jusqu’à lʼenvol ! Lʼobjectivité sans mesure, agit de son imaginaire, la perception pourtant! ! extrêmement!! ! ! sensible ! aux détails..
poésie…

Capable de transformer le monde,
 Emporté dans ce grand fleuve sans mémoire, Au sein de la source, le jeux, la danse, le chant, la tentative pour conjurer le sort, comme si la vie sʼapprivoisait par la grâce..
l’importance, la valeur de l’instant, hors système, sans les archives, sans statut,
 le choix de l’esthétique comme expérience de la vie, alors le beau surgit, transparait du naturel, 
rapprochement avec l’éclat d’un rire.
La pensée sʼexpérimente au risque dʼamertume, 
lʼidée alimentée des mots, lʼexpression par le langage des formes,

Les causes et les conséquences de tout acte, 
regard sur ce qui n’est pas encore, mais que l’on peut prédire, qui arrive dans le même temps que la prédiction,
 tout les vivants, vivants au même endroit, redécouverte de lui même a l’être au rapport ensemble 
à la poésie les problématiques sont nombreuses, ma pensée 
fragmentée l’abandonne au profit de lʼinstant, toujours lʼinstant. jʼessaye de faire valoir la valeur de ce qui risque de sʼéteindre définitivement, le pouvoir, le droit que tout le monde à dʼobserver et commenter calmement, clairement. Comment conserver suffisamment dʼénergie pour créer 
quand nous sommes épuisés à passé au delà les jugements ? 
La réponse semble naitre des activités collectives, dans la force quʼun groupe abrite,, alors le risque dʼun espace clos bien ouvert. Tout semble être organisé pour que les différences éloignent un peu plus les uns des autres,
tant pis la volonté est optimiste.

MARION ALBERT

http://mpsalbert.blogspot.fr/

CV
Novembre 2015 Résidence d’artiste à Jakobstad en Finlande avec
Alice Griveau, Terminus d’une circulation de 6mois en Europe.

http://alicealbert.tumblr.com/

2011 Bac STI ArtsAppliqués à Aix en Provence, 2013 DNAP ESDAMM,
Depuis 2011 Intérimaire, Hotesse d’accueil, événementiel, culturel, commerciaux, sportif, congrés. Distribution Flyer. Placement au vélodrome,
Figuration en 2015 au théâtre des libertés à Toulon pour la pièce de Rodrigo Garcia, ” Jetez mes cendres sur Mickey ”
Aout 2014, Stagiaire Libraire, Art-o-rama, auparavant stagiaire pour Triangle France à la friche
En septembre 2013 Benevolat service municipal des communes des Fjords de l’est islandais, travaux extérieurs, Jardinage
Depuis toujours bénévolat festivals de musique, (dont AirWaves à Reykjavik, Iceland, Nuits sonores Lyon) et Emaüs Plan de Campagne

Partners

Partenariat avec la Galerie du Tableau, l’ESDAMM et l’Université Marseille-Aix

Adress

OÙ Lieux d’Expositions pour l’Art Actuel 58 Rue Jean de Bernardy 13001 Marseille France

Means of access

Exposition visible sur les façades de OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel 13001 Palais Longchamp Marseille. Oeuvres éphémères dans l’espace public visibles 24/24, 7/7. M1 : Réformés Canebière / T2 : National
Updated: October 13 2022