SUR LES TRACES
Au plus proche du langage poétique, Farida Hamak alterne travail d’ordre documentaire et démarche plasticienne. Son travail est hanté par sa passion pour la lumière et de pouvoir restituer le plus exactement possible, une émotion, une sensation ressentie face à un lieu.
Ainsi, s’est-elle arrêtée dans la commune de Bou-Saada en Algérie, au pied de l’Atlas saharien, surnommée autrefois « la cité du bonheur », ou encore « porte du désert ». Un lieu riche d’histoire qui à inspiré de nombreux artistes, à la manière du peintre orientaliste Étienne Dinet (Nasr Eddine Dinet), dont le musée éponyme à Bou-Saada porte son nom mais aussi du bref séjour, en 1922, de Colette à celui de Simone de Beauvoir, en 1957. Forcément ça l’a influencé.
Son désir est de produire des images où se perçoit l’intensité de la contemplation, cette expérience approfondie du temps et de l’espace qui dit le réel dans une nudité essentielle.