Dressé

Ghislaine Portalis poursuit, depuis les années 1990, un travail qui se déploie par le dessin, la vidéo, la sculpture et l’installation. Ses œuvres qui peuvent parfois prendre la forme «d’outils» ou de «trophées» s’inscrivent dans des installations délicates, suggestives et ambigües.

Ghislaine Portalis ravive les plaisirs champêtres et raffinés du XVIIIe siècle, s’inspirant de cette époque pour métamorphoser certains de ses symboles. Son travail nourri de l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert, questionne les attributs du pouvoir masculin et les formes de ses accessoires.

Le recours au papier peint industriel gaufré et la couleur rose chair, qui apparaissent de manière récurrente et comme une constante dans son travail, affirment encore leur présence dans l’exposition «Dressé» présentée à Monflanquin. Elle décline une sélection d’œuvres nouvelles et anciennes, dans une mise en scène évoquant les plans de table des repas aux atmosphères libertines du XVIIIe siècle, invitant à la découverte de l’imaginaire subtil, sensuel et équivoque de Ghislaine Portalis

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