Effervescence fin de siècle.
Normal 0 21 false false false FR X-NONE X-NONE /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-priority:99; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Calibri","sans-serif"; mso-fareast-language:EN-US;} Durant la Belle Époque, la scène artistique parisienne se trouve marquée par l’évolution du Salon, manifestation officielle de la création artistique. En 1881, le sous-secrétaire d’État aux beaux-arts confie aux artistes eux-mêmes l’organisation de la manifestation qui devient « Société des artistes français ». Certains artistes, nombreux à exposer au Salon officiel, quittent néanmoins les Artistes français pour tenter leur chance dans des expositions dissidentes concurrentes. Quelques jeunes artistes, formés à Lyon puis à Paris, explorent ainsi de nouvelles recherches plastiques au contact de ceux qui s’éloignent des enseignements artistiques jugés académiques. Ainsi, de 1884 à 1914, 211 peintres et sculpteurs d’Auvergne-Rhône-Alpes ont participé à une ou plusieurs des trente expositions de cette Société. Ces peintres sculpteurs, dessinateurs ou céramistes sont confrontés à de nouvelles positions sécessionnistes lors de la création des Indépendants « sans jury ni récompenses » en 1884, puis de la Société nationale des beaux-arts en 1890. L’année 1903 marque l’apparition de la Société du Salon d’Automne. Chacune de ses manifestations se présente à ses débuts comme souhaitant renouveler l’expression artistique, les Indépendants soutenant le néo et le postimpressionnisme, la Nationale des beaux-arts le naturalisme et le symbolisme, et le Salon d’Automne s’illustrant, en 1905, comme le lieu d’expression du fauvisme. Les artistes n’hésitent souvent pas à passer de l’une à l’autre de ces sociétés.
Tarifs :
6 € / 4 € / gratuit - 18 ans