Didier Faustino
Vue d'exposition
Courtesy de l'artiste et Michel Rein, Paris/Brussels
© Florian Kleinefenn
« Faire de l’architecture avec du sang, du poil, de la sueur et du sperme »
C’est par cette déclaration, si ce n’est provocante, en tout cas inhabituelle, que Didier Faustino signait son entrée dans le milieu professionnel de l’architecture. Et pour son diplôme ; point de maquette, ni même de projet de bâtiment mais un bodybuilder en train de soulever de la fonte, histoire de bien faire comprendre au jury la puissance de l’enveloppe charnelle humaine en tant que facteur déterminant de notre environnement. Cette même image fera ensuite la une d’Art Press (1999) et entérinera son « adoption » par la sphère de l’art contemporain. La porte du mélange des genres était alors ouverte sans pour autant que Faustino ne se dépare de son rôle d’architecte.