Dénature

Pour sa Carte blanche à l’ECLA, l'artiste Anaïs Dunn investit l’espace du Carré avec des installations qui trouvent leur genèse dans ses observations de la nature, et plus particulièrement des outrages subis par celle-ci. A travers sa démarche plastique, elle pose un regard critique sur les actions répréhensibles que l’Homme fait subir à son environnement.

 Des formes en papier imprégnées d’huile noire, des sculptures gonflables réalisées en sacs plastiques, des sculptures-pylônes en fil de fer, des bâches translucides agissant comme filtre occultant, sont autant de réflexions sur la vulnérabilité de notre environnement naturel. Elle convoque ainsi la notion de « dénature » pour qualifier cette nature travestie, souillée et affaiblie par les agissements inconséquents de l’humanité et collecte dans une pharmacie des échantillons de verre contenant ses revendications.

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