CeQueLePeuPeut / Exposition d'Ahram LEE et Léonard MARTIN
POLLEN a le plaisir de vous convier
au vernissage de l’exposition
d’Ahram LEE et Léonard MARTIN
artistes en résidence
CeQueLePeuPeut
vendredi 18 mai 2018 / 18h30
Exposition du 18 mai au 24 juin 2018
Ouverture du mercredi au vendredi de 14h à 17h et sur RDV
Ouvertures exceptionnelles le samedi 23 et le dimanche 24 juin 2018 de 14h à 18h.
POLLEN - 25 rue Sainte Marie à MONFLANQUIN
Accueil de groupes, visites guidées, renseignements : 05 53 36 54 37 - mediation@pollen-monflanquin.com
AHRAM LEE
Ahram Lee construit son œuvre avec rigueur en déployant un vocabulaire formel épuré. Les matériaux divers qu’elle utilise (objets, bris de verre, chutes de papiers...) se mettent au service de concepts ou d’expérimentations minimums. Aussi, plus que de techniques stricto sensu, on pourrait dire que c’est d’abord le temps, le langage, le hasard, le souffle, l’erreur, les forces invisibles, qui construisent cet art sensible à son environnement direct.
Il s’agit pour l’artiste de travailler dans les strates de l’infime, d’agir à l’endroit de l’ «à peine visible», ce faisant, elle joue de discrètes mécaniques qui confèrent à ses œuvres des formes essentielles. Dans cette envie de créer à l’endroit du peu, « Poser » est le geste principal d’Ahram Lee, « moins comme un but, mais comme un principe de construction et d’installation, comme une façon de faire et d’être ».
Texte de Guillaume Mansard / documents d’artistes, 2014
LEONARD MARTIN
«Le désir de voir les formes peintes s’animer a provoqué ma rencontre avec le cinéma. Non pas que ces figures ne seraient pas en mouvement, l’histoire de la peinture n’a eu de cesse de mettre le corps en branle, mais plutôt qu’elles seraient comme en attente d’un relais, d’un support qui les ressusciterait, d’une machine à dérégler le temps. Le cinéma d’animation me semble le lieu propice à de telles métamorphoses. Les marionnettes sont apparues comme une tentative ultime de recoller les morceaux et de permettre au corps d’effleurer le monde un instant sans tomber. (...)» (L. Martin)
Le travail de Léonard Martin établit un dialogue entre peinture, cinéma d’animation, film de marionnettes et sculpture mécanique. Il se nourrit des spécificités de chaque technique et passe de l’une à l’autre tout en étant porté par des ouvrages littéraires, source d’inspiration ou base pour de nouveaux projets. Ainsi, il nous emmène chez des auteurs comme James Joyce, William Faulkner ou Arno Schmidt mais son langage ne se fait pas de mots mais de signes.