Camille Lapouge

Biographie

 

Camille lapouge est née en 1989

Diplomée des arts décoratifs de strasbourg

Doctorante en art et sciences de l'art à l'ED20 

Vit et travaille à bruxelles

Camille Lapouge crée des machines utopiques destinées à dialoguer avec l’invisible et relier des espaces. Ce sont des médiateurs, des passeurs. Elle aime voir dans ces systèmes « une brèche », un passage vers un ailleurs.Dans le laboratoire des idées, elle crée des liens sauvages, expérimente le potentiel d’association. Chercheuse, elle a commencé une thèse visant à analyser ce processus de création. Elle voit dans l’installation électronique l’expression d’un langage, la projection d’une organisation mentale et d’une causalité. Le dessin, schéma de l’idée, se déploie dans l’espace, exprimant sa logique, ses connexions. Entre récit et déploiement d’énergies, ces dispositifs racontent l’histoire de la rencontre de la machine, de la matière et de l’imaginaire. 

Le désir de créer des liens entre ciel et terre, de faire parler la matière et l’invisible, la pousse à inventer des systèmes de circulation d’énergies, de rencontres d’objets et de leurs abstractions. La matière frémit, une lumière s’allume, dans l’air s’élève la voix de la terre (Le murmure de Haft Darvish, 2013). 

L’onde électromagnétique lie les éléments, provoque les dialogues. 

Le son d’une étoile morte transformé en onde radio traverse un fragment d’espace céleste, une météorite. Depuis la radio stellaire résonne le pulsar (Céphéide Vacuum, 2013). 

L’électricité se charge de mémoire de pluie, l’émetteur inonde l’air de cette onde désormais aquatique. La pluie arrive. (Mare Imbrium, 2013). Une dérive vers l’autre rive, à travers science et pensée magique. 

 

Dans les montagnes souletines l’orage gronde. Un totem se hisse vers les nuages et invoque la foudre. Oneztarri s’élève pour INCANTATION, reliant ciel et terre depuis son îlot magnétique. 

Dernière mise à jour le 1 décembre 2015