in-formations

Quatre artistes de la région du Rhin supérieur expérimentent les mécanismes de notre perception à travers des matières et formes élémentaires, des mots et sons. Nous pouvons interagir avec les œuvres et les modifier pour donner une signification à la diversité de formes qui nous sont proposées.

Frédéric Pagace (F) nous invite à considérer l’origine des liens entre nature et culture par le biais de ses installations. La science, la politique, et la culture pop s’expriment dans ses objets sonores interactifs et ses artefacts de céramique. Le contact entre le corps humain et les plantes transforme en empreintes sonores les formes fragiles du monde botanique.

Zahra Poonawala (FR/CH) développe ses concepts multimédia en utilisant des images qui se fondent avec la musique, la langue et le son. Ses objets et sculptures s’adressent aux visiteurs comme interlocuteurs directs de l’art. Une projection vidéo montre un concert énigmatique de lumières dansantes et de sons.

Lukas Fuchs (DE/CH) crée un monde virtuel fait de formes élémentaires et géométriques, ces formations complexes et dynamiques ressemblent des modèles abstraits de croissance biologique ou cristalline. Un « Digital Native », l’artiste est le plus jeune de l’exposition.

Jean-Marie Krauth (FR) présente ses œuvres conceptuelles-minimalistes des années 1980. Ses murales font partie des collections du MAMCS (Musée d’Art moderne et contemporain de Strasbourg) et du FRAC Alsace. Son langage recherche l’équilibre entre les formations organiques et construites. Les pièces de Krauth trouvent leur expression dans des contextes élémentaires, elles contrastent avec les œuvres des trois artistes plus jeunes, qui intriquent plusieurs plans ensemble, en utilisant les nouvelles techniques.

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